Diabète : le sénateur André du Bus demande un plan national

À la veille de la Journée Mondiale du Diabète, le sénateur André du Bus a plaidé mercredi pour la mise en place d’un plan national diabète.

À l’instar de nombreux spécialistes qui intervenaient hier encore en Commission au Sénat et récemment lors d’un colloque à Bruxelles, André du Bus se demande pourquoi la Belgique ne s’est pas encore dotée d’un tel plan.

Il a rappelé mercredi qu’en 2006, l’Assemblée générale des Nations Unies - qui a fait de la journée mondiale du diabète une «journée Nations Unies» - a plaidé pour que les gouvernements prennent leur responsabilité par l’adoption d’un plan diabète; que le Sénat a voté une proposition de résolution en ce sens en 2007 comme le parlement européen en mars dernier; et qu’en 2011, une réunion de haut niveau de l’OMS sur les maladies non transmissibles (dont le diabète) a également défendu l’adoption d’un tel plan.

Vu l’ampleur du phénomène et sa croissance exponentielle, compte tenu de la charge qu’il représente en particulier pour les patients, la lutte contre cette maladie doit être une priorité politique, estime André du Bus.

Pour lui, l’adoption d’un plan national est d’autant plus justifiée qu’il permettrait d’associer les entités fédérées - également concernées par les aspects relatifs à la prévention, la sensibilisation et le dépistage - pour agir de manière coordonnée.

Le diabète est une maladie qui apparaît lorsque le pancréas ne produit plus suffisamment d’insuline ou quand le corps ne parvient plus à l’utiliser correctement.

600 000 personnes en sont atteintes en Belgique, dont 90% par un diabète dit de type 2. Les perspectives pour 2030 annoncent qu’un million de Belges seront diabétiques.