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Bébés prématurés : le chlordécone augmente le risque
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Bébés prématurés : le chlordécone augmente le risque
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Ce pesticide, interdit en métropole en 1990 et dans les Antilles trois ans plus tard, est encore présent dans les nappes phréatiques et les sols. Selon les chercheurs de l'Inserm, il serait responsable de nombreuses naissances prématurées.
Le chlordécone est un insecticide organochloré qui a beaucoup été employé aux Antilles de 1973 jusqu'en 1993 pour lutter contre le charançon du bananier, l'insecte le plus ravageur pour les récoltes de bananes. Le chlordécone est aussi et surtout un perturbateur endocrinien avéré, un neurotoxique et un possible cancérigène. Cet insecticide a été interdit en métropole en 1990 et dans les Antilles trois ans plus tard. Mais il a continué à être utilisé jusqu'au début des années 2000 et sa présence persistante dans les sols, les eaux de rivières et les sédiments est à l'origine d'une contamination de certains aliments, notamment les légumes racine, les melons et de nombreuses variétés de poissons.
De premières études avaient déjà révélé son impact sur le foie et le système nerveux. Mais une nouvelle étude de l'Inserm montre que le chlordécone est également responsable de nombreuses naissances prématurées, avant la 37e semaine de grossesse.
Pour pouvoir l'affirmer, des chercheurs de l'Institut de recherche, santé, environnement et travail (Unité Inserm 1085), basés à Rennes et Pointe-à-Pitre, ont suivi plus de 1000 femmes au cours de leur 3e trimestre de grossesse, entre 2005 et 2007, au CHU de Basse-Terre et celui de Pointe-à-Pitre (en Guadeloupe). Leur exposition au chlordécone a été estimée par un dosage dans le sang prélevé lors de leur accouchement.
«L'exposition maternelle au chlordécone a été retrouvée associée de manière significative à une durée raccourcie de grossesse ainsi qu'à un risque augmenté de prématurité, que l'accouchement soit spontané ou provoqué» expliquent les chercheurs. Les enfants vont maintenant, à leur tour, être suivis, pour vérifier l'influence d'une exposition in-utéro au chlordécone sur leur développement futur.
Le chlordécone est un insecticide organochloré qui a beaucoup été employé aux Antilles de 1973 jusqu'en 1993 pour lutter contre le charançon du bananier, l'insecte le plus ravageur pour les récoltes de bananes. Le chlordécone est aussi et surtout un perturbateur endocrinien avéré, un neurotoxique et un possible cancérigène. Cet insecticide a été interdit en métropole en 1990 et dans les Antilles trois ans plus tard. Mais il a continué à être utilisé jusqu'au début des années 2000 et sa présence persistante dans les sols, les eaux de rivières et les sédiments est à l'origine d'une contamination de certains aliments, notamment les légumes racine, les melons et de nombreuses variétés de poissons.
De premières études avaient déjà révélé son impact sur le foie et le système nerveux. Mais une nouvelle étude de l'Inserm montre que le chlordécone est également responsable de nombreuses naissances prématurées, avant la 37e semaine de grossesse.
Pour pouvoir l'affirmer, des chercheurs de l'Institut de recherche, santé, environnement et travail (Unité Inserm 1085), basés à Rennes et Pointe-à-Pitre, ont suivi plus de 1000 femmes au cours de leur 3e trimestre de grossesse, entre 2005 et 2007, au CHU de Basse-Terre et celui de Pointe-à-Pitre (en Guadeloupe). Leur exposition au chlordécone a été estimée par un dosage dans le sang prélevé lors de leur accouchement.
«L'exposition maternelle au chlordécone a été retrouvée associée de manière significative à une durée raccourcie de grossesse ainsi qu'à un risque augmenté de prématurité, que l'accouchement soit spontané ou provoqué» expliquent les chercheurs. Les enfants vont maintenant, à leur tour, être suivis, pour vérifier l'influence d'une exposition in-utéro au chlordécone sur leur développement futur.
Source : RTLinfo
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