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L'arrivée de surhommes risque de créer une petite caste privilégiée

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L'arrivée de surhommes risque de créer une petite caste privilégiée Empty L'arrivée de surhommes risque de créer une petite caste privilégiée

Message par victor Jeu 13 Fév 2014 - 14:56

L'arrivée de surhommes risque de créer une petite caste privilégiée

L'arrivée de surhommes risque de créer une petite caste privilégiée 6583547

Un regard perçant même la nuit, des capacités de calcul immenses... l'essor des techniques d'amélioration cérébrale pourrait bientôt créer des "surhommes", mais au risque de faire émerger une petite caste privilégiée, met en garde le Comité d'Ethique.

Les techniques d'optimisation des performances neurologiques, intellectuelles et émotionnelles comportent des enjeux de santé publique mais également de choix de société, souligne le Comité consultatif national d'Ethique (CCNE) dans un avis prospectif sur la "neuro-amélioration" biomédicale des personnes en bonne santé, rendu public mercredi.

Les candidats au statut d'humain "augmenté" recourent à des techniques détournées de leur objectif initial, thérapeutique ou de recherche, "dans un but supposé d'amélioration psycho-cognitive" : il s'agit de médicaments stimulants (Ritaline, Modafinil...) ou pour se sentir bien (anxiolytiques, antidépresseurs...) mais également d'appareils ou casques médicaux de stimulation cérébrale, magnétique ou électrique, "transcrânienne" (sans nécessité de percer l'os) notamment, ou encore de techniques pour apprendre soi-même à modifier en temps réel sa propre activité cérébrale ("neurofeedback") afin de mieux se concentrer ou se relaxer...

Une amélioration a pu être observée mais elle est "inconstante, modeste, parcellaire et ponctuelle", note le Comité d'Ethique. De plus, le rapport bénéfice/risque à long terme est "totalement inconnu" et l'exemple des amphétamines auxquels s'apparente la Ritaline fait craindre un "risque probable d’addiction".

Le Comité d'Ethique, qui appelle à la prudence et à la rigueur scientifique, déconseille fortement d'user de ces techniques "chez l’enfant, l’adolescent et les personnes vulnérables".

L'explosion des recherches sur le cerveau, l'implication considérable des militaires dans ces recherches, les avancées attendues de la convergence "NBIC" - combinant nanotechnologies, biotechnologies, technologies de l'information et sciences cognitives - concourent au changement d'échelle et de nature des technologies de neuro-amélioration, note-t-il.

Avec les nouvelles modalités de perception (oeil bionique, vision infrarouge, etc.) et de commande à distance, au moyen d'interfaces cerveau/machine, pour écrire sur un ordinateur ou déplacer un objet, l'évolution est rapide et "ne relève plus de la science-fiction".

Ce phénomène de société prend de l'ampleur, mais "il n'y a pas d'études en France, comme il y en a sur le tabac, qui permettrait de mieux cerner sa fréquence", déplore le Pr Marie-Germaine Bousser, co-rapporteur, avec ce travail prospectif du CNNE. En particulier, on ne sait pas combien d'enfants prennent de la Ritaline pour mieux réussir à l'école, dit-elle.

"Une vieille éthique"

Sur le plan social, le comité pointe le risque d’émergence d'une classe sociale "améliorée", constituée d'une minorité d'individus aisés, contribuant à aggraver encore l'écart entre riches et pauvres. Au point que ces derniers, les "non augmentés" courent le risque d'être considérés comme pathologiques ou "diminués".

Mis à part un usage contraint chez les militaires (lutte contre le sommeil, la fatigue voire contre l'empathie des pilotes de drones envers leurs cibles), la société de compétition peut pousser les individus à rechercher une amélioration de performances.

De surcroît, une coercition sur les personnes considérées comme "antisociales" ou agressives n'est pas à écarter, d'autant que des neurochirurgiens américains n'excluent même pas de soumettre ce genre de sujets à la stimulation cérébrale profonde, utile pour certains Parkinson. Or, cette technique suppose d'implanter des microélectrodes directement dans le cerveau (avec pourtant 2 % à 5 % de risque d'infection ou d'accident vasculaire cérébral).

"La scolarisation modifie aussi la structure neuronale", rappelle le philosophe des sciences Amin Benmakhlouf, co-rapporteur de l'avis. Il importe en effet que ces techniques ne se développent pas au détriment de méthodes de base susceptibles de favoriser le développement psycho-cognitif : au premier rang desquelles, la nutrition l’éducation, l'apprentissage et l’activité physique, "déjà si inégalement réparties".

Au regard des enjeux multiples, "une veille éthique" s'impose pour le Comité.

Source : RTLinfo
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