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Alphabet en acrostiche
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Alphabet en acrostiche
Alphabet en acrostiche
D'après « La Mosaïque », paru en 1879
En 1876, le journaliste et romancier populaire Camille Debans, publiait au sein d’un recueil un curieux acrostiche, où chaque lettre de l'alphabet forme la finale du vers. Grâce à la souplesse de son talent, il avait pu accomplir ce tour de force sans donner le moindre croc-en-jambe au bon sens, à la grammaire et à la prosodie.
C'est l'histoire de nos premiers parents, suivie de réflexions morales, qui a fait les frais de cette originalité poétique. Nous disons poétique, mais non rimée, par cette simple raison que la succession des lettres de l'alphabet exclut la rime et condamne le versificateur aux vers blancs.
Voici la plaisante élucubration de Camille Debans :
Quand Adam fut créé, tout seul il s'ennuy A
Dans de vagues pensées trop souvent absor B
Il suppliait son Dieu de les faire ces C
Dieu crut à ses désirs devoir enfin cé D
L'homme en fut pour sa côte ; Eve alors fut créé E
Eve était séduisante et belle au premier che F
Depuis la création sa race a peu chan G
De plaire et de séduire elle s'est fait la t H
A force de s'aimer le monde s'arrond I
L'amour, ce doux plaisir, cette douce ma J
Ne donnait que bonheur et jamais de tra K
La femme était constante et le mari fid L
Que faire ? Ils étaient seuls; il faut bien que l'on s'M
Pas de rivaux d'amour, pas d'ennui, pas de N
Oh ! c'était le bon temps du plaisir, du rep O
Tandis que, de nos jours, on voit l'homme occu P
Courbé sous le destin, par le besoin vain Q
Et pour qui le travail, devenu néces R
S'assied à son chevet, le poursuivant sans c S
Eh ! bien, soit ; travaillons, et vive la gai T
Que jamais le chagrin ne nous trouve abatt U
J'ai vu soixante hivers ; je crois avoir trou V
Des amis que je tiens en réserve au beau f X
Je crois à ce bonheur ; comme moi, croyez- Y
Et qu'un Dieu protecteur nous soutienne et nous Z
Note : Autrefois la lettre W n’entrait pas dans notre alphabet. Il faut attendre la 7e édition du Dictionnaire de l’Académie française (1878) pour y voir une section consacrée à part entière au W, la lettre étant ainsi définie : « Lettre consonne qui appartient à l’alphabet de plusieurs peuples du Nord et qu’on emploie en français pour écrire un certain nombre de mots empruntés aux langues de ces peuples, mais sans en faire une lettre de plus dans notre alphabet. »
Source : France-PittoresqueEn 1876, le journaliste et romancier populaire Camille Debans, publiait au sein d’un recueil un curieux acrostiche, où chaque lettre de l'alphabet forme la finale du vers. Grâce à la souplesse de son talent, il avait pu accomplir ce tour de force sans donner le moindre croc-en-jambe au bon sens, à la grammaire et à la prosodie.
C'est l'histoire de nos premiers parents, suivie de réflexions morales, qui a fait les frais de cette originalité poétique. Nous disons poétique, mais non rimée, par cette simple raison que la succession des lettres de l'alphabet exclut la rime et condamne le versificateur aux vers blancs.
Voici la plaisante élucubration de Camille Debans :
Quand Adam fut créé, tout seul il s'ennuy A
Dans de vagues pensées trop souvent absor B
Il suppliait son Dieu de les faire ces C
Dieu crut à ses désirs devoir enfin cé D
L'homme en fut pour sa côte ; Eve alors fut créé E
Eve était séduisante et belle au premier che F
Depuis la création sa race a peu chan G
De plaire et de séduire elle s'est fait la t H
A force de s'aimer le monde s'arrond I
L'amour, ce doux plaisir, cette douce ma J
Ne donnait que bonheur et jamais de tra K
La femme était constante et le mari fid L
Que faire ? Ils étaient seuls; il faut bien que l'on s'M
Pas de rivaux d'amour, pas d'ennui, pas de N
Oh ! c'était le bon temps du plaisir, du rep O
Tandis que, de nos jours, on voit l'homme occu P
Courbé sous le destin, par le besoin vain Q
Et pour qui le travail, devenu néces R
S'assied à son chevet, le poursuivant sans c S
Eh ! bien, soit ; travaillons, et vive la gai T
Que jamais le chagrin ne nous trouve abatt U
J'ai vu soixante hivers ; je crois avoir trou V
Des amis que je tiens en réserve au beau f X
Je crois à ce bonheur ; comme moi, croyez- Y
Et qu'un Dieu protecteur nous soutienne et nous Z
Note : Autrefois la lettre W n’entrait pas dans notre alphabet. Il faut attendre la 7e édition du Dictionnaire de l’Académie française (1878) pour y voir une section consacrée à part entière au W, la lettre étant ainsi définie : « Lettre consonne qui appartient à l’alphabet de plusieurs peuples du Nord et qu’on emploie en français pour écrire un certain nombre de mots empruntés aux langues de ces peuples, mais sans en faire une lettre de plus dans notre alphabet. »
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