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Coche
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Coche
Coche
De très vieille date, les bateaux qui faisaient le service de transport sur nos rivières portèrent le nom de coches, forme adoucie de coques, pour coquilles qui faisait image. Nous n’avons pas cessé de qualifier volontiers les petits bateaux de « coquilles de noix ».
Lorsque parurent dans la suite les grandes voitures à six chevaux
Six forts chevaux tiraient un coche...
qui faisaient sur les routes un service pareil à celui des coches sur les cours d’eau : on les appela par analogie du même nom.
Brachet observe fort bien, à propos de cette assimilation, fréquente dans la langue, du transport par terre avec le transport par eau, qu’avant 1855, plusieurs omnibus de Paris s’appelaient les uns gondoles, les autres galères, empruntant ainsi leur nom aux termes de la navigation.
On ne fut jamais tout à fait d’accord sur le genre du mot coche. Henri IV avait adopté le féminin. « Je ne sçaurois vous aller voir aujourd’hui, écrivait-il à Sully, parce que ma femme se sert de ma coche. » Les coches ne faisaient alors qu’apparaître. Le roi de France et « sa femme » en avaient tout juste un pour eux deux. Ces véhicules se multiplièrent bientôt sur les routes, puis ils cédèrent la place aux diligences et tombèrent dans l’oubli. Seul, par un hasard étrange, le terme de cocher, conducteur de coche, leur a survécu.
Source : france-pittoresqueLorsque parurent dans la suite les grandes voitures à six chevaux
Six forts chevaux tiraient un coche...
qui faisaient sur les routes un service pareil à celui des coches sur les cours d’eau : on les appela par analogie du même nom.
Brachet observe fort bien, à propos de cette assimilation, fréquente dans la langue, du transport par terre avec le transport par eau, qu’avant 1855, plusieurs omnibus de Paris s’appelaient les uns gondoles, les autres galères, empruntant ainsi leur nom aux termes de la navigation.
On ne fut jamais tout à fait d’accord sur le genre du mot coche. Henri IV avait adopté le féminin. « Je ne sçaurois vous aller voir aujourd’hui, écrivait-il à Sully, parce que ma femme se sert de ma coche. » Les coches ne faisaient alors qu’apparaître. Le roi de France et « sa femme » en avaient tout juste un pour eux deux. Ces véhicules se multiplièrent bientôt sur les routes, puis ils cédèrent la place aux diligences et tombèrent dans l’oubli. Seul, par un hasard étrange, le terme de cocher, conducteur de coche, leur a survécu.
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