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Cholestérol : les traitements qui marchent
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Cholestérol : les traitements qui marchent
Cholestérol : les traitements qui marchent
Quand la diététique ne suffit pas à faire baisser un taux de cholestérol très élevé qui fait courir un risque cardiovasculaire, les médicaments s'imposent. A condition d'être pris à bon escient.
Les statines, ça marche !
Tahor®, Crestor®, Zocor®... L'arrivée sur le marché il y a une vingtaine d'années d'une nouvelle famille d'hypolipidémiants, les statines, a révolutionné la prise en charge de l'hypercholestérolémie. Ces médicaments peuvent en effet abaisser le taux de cholestérol jusqu'à plus de 50 %. Lorsqu'ils ont été commercialisés, ils étaient donc 2 à 4 fois plus puissants que les traitements jusque là disponibles. Leur efficacité leur a d'ailleurs valu le surnom de « pénicilline du cœur ». Et aujourd'hui, on sait que l'abaissement du cholestérol par ces molécules diminue d'environ 30 % le risque de faire non seulement un infarctus du myocarde mais aussi un AVC.
Efficaces et bien tolérés, les statines ont été victimes de leur succès. A leur mise sur le marché, l'engouement pour ces nouvelles molécules a entraîné une vague de prescriptions abusives, certains médecins recourant trop vite à ces produits chez des patients faiblement hypercholestérolémiques avec risque cardio-vasculaire réduit. Dans ce cas précis, les reproches adressés aux statines sont justifiés.
Ces traitements ne sont justifiés que chez des patients avec un taux de cholestérol élevé ayant résisté aux mesures diététiques et s'ajoutant à d'autres facteurs de risque : tabagisme, hypertension artérielle, diabète, antécédents d'accidents cardiaques précoces dans la famille...
Des effets secondaires bien surveillés
En août 2001, le retrait de la cérivastatine par les laboratoires Bayer suite à de graves accidents musculaires a fait beaucoup de bruit. Depuis, des doutes courent toujours dans le public sur la bonne tolérance et sur l'efficacité des statines. Il faut dire que des soupçons sont régulièrement relancés par des ouvrages et des articles polémiques, comme l'année dernière lors de la sortie de l'ouvrage du Pr Philippe Even, « La vérité sur le cholestérol ».
Pour les différentes sociétés savantes concernées par le sujet, il n'y a pas de doute : les statines restent des médicaments bien tolérés, avec un risque d'effets secondaires très inférieur à celui de l'aspirine. Même si c'est vrai, à hautes doses, les statines peuvent provoquer des douleurs musculaires chez 10 % des patients traités. Dans ce cas, médecins et patients essayent d'ajuster au mieux les doses pour une efficacité/tolérance maximale. L'intensité des susceptibles effets secondaires est en effet très liée aux doses employées.
Faut-il prendre des statines à vie ? Après un premier accident cardiaque, la question ne se pose pas. En cas d'hypercholestérolémie avec risque cardio-vasculaire mais sans antécédent cardiaque personnel, tout comme la décision de prescrire des statines dépend de plusieurs paramètres, la nécessité de poursuivre le traitement peut être remise en question si le profil du patient évolue : changement complet du mode de vie (alimentation, exercice physique) faisant baisser significativement le taux de cholestérol, disparition d'un facteur de risque associé tel que le tabagisme... Néanmoins, cette décision ne peut être prise qu'au cas par cas après concertation avec le médecin.
Les statines, ça marche !
Tahor®, Crestor®, Zocor®... L'arrivée sur le marché il y a une vingtaine d'années d'une nouvelle famille d'hypolipidémiants, les statines, a révolutionné la prise en charge de l'hypercholestérolémie. Ces médicaments peuvent en effet abaisser le taux de cholestérol jusqu'à plus de 50 %. Lorsqu'ils ont été commercialisés, ils étaient donc 2 à 4 fois plus puissants que les traitements jusque là disponibles. Leur efficacité leur a d'ailleurs valu le surnom de « pénicilline du cœur ». Et aujourd'hui, on sait que l'abaissement du cholestérol par ces molécules diminue d'environ 30 % le risque de faire non seulement un infarctus du myocarde mais aussi un AVC.
Efficaces et bien tolérés, les statines ont été victimes de leur succès. A leur mise sur le marché, l'engouement pour ces nouvelles molécules a entraîné une vague de prescriptions abusives, certains médecins recourant trop vite à ces produits chez des patients faiblement hypercholestérolémiques avec risque cardio-vasculaire réduit. Dans ce cas précis, les reproches adressés aux statines sont justifiés.
Ces traitements ne sont justifiés que chez des patients avec un taux de cholestérol élevé ayant résisté aux mesures diététiques et s'ajoutant à d'autres facteurs de risque : tabagisme, hypertension artérielle, diabète, antécédents d'accidents cardiaques précoces dans la famille...
Des effets secondaires bien surveillés
En août 2001, le retrait de la cérivastatine par les laboratoires Bayer suite à de graves accidents musculaires a fait beaucoup de bruit. Depuis, des doutes courent toujours dans le public sur la bonne tolérance et sur l'efficacité des statines. Il faut dire que des soupçons sont régulièrement relancés par des ouvrages et des articles polémiques, comme l'année dernière lors de la sortie de l'ouvrage du Pr Philippe Even, « La vérité sur le cholestérol ».
Pour les différentes sociétés savantes concernées par le sujet, il n'y a pas de doute : les statines restent des médicaments bien tolérés, avec un risque d'effets secondaires très inférieur à celui de l'aspirine. Même si c'est vrai, à hautes doses, les statines peuvent provoquer des douleurs musculaires chez 10 % des patients traités. Dans ce cas, médecins et patients essayent d'ajuster au mieux les doses pour une efficacité/tolérance maximale. L'intensité des susceptibles effets secondaires est en effet très liée aux doses employées.
Faut-il prendre des statines à vie ? Après un premier accident cardiaque, la question ne se pose pas. En cas d'hypercholestérolémie avec risque cardio-vasculaire mais sans antécédent cardiaque personnel, tout comme la décision de prescrire des statines dépend de plusieurs paramètres, la nécessité de poursuivre le traitement peut être remise en question si le profil du patient évolue : changement complet du mode de vie (alimentation, exercice physique) faisant baisser significativement le taux de cholestérol, disparition d'un facteur de risque associé tel que le tabagisme... Néanmoins, cette décision ne peut être prise qu'au cas par cas après concertation avec le médecin.
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