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Les Koï

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Message par victor Mar 13 Aoû 2013 - 17:35

[size=32]les Koï[/size]

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Il y a beaucoup à dire sur les poissons, on pourrait leur dédier un site entier. Je vais donc aborder les généralités et dessiner leur portrait. La question première est pourquoi mettre des poissons dans un bassin :

  • ils font partie intégrante de l’écosystème, au même titre que les plantes aquatiques.

  • ils participent à la vie et à l’équilibre du bassin.

  • ils représentent un côté esthétique non négligeable (couleurs, formes). De plus, ils s’apprivoisent très bien et sont un attrait pour les grands comme pour les petits.

  • ils peuvent être à l’origine de la création du jardin aquatique, car de plus en plus de possesseurs de bassin sont passionnés par les Koï.

  • ils ont également un côté utile, en dévorant les larves de moustique, et leurs déjections servent d’engrais pour les plantes.


Les freins :

  • attention aux surpopulations (dues à la reproduction ou à l’introduction d’un nombre trop élevé de poissons) qui peuvent créer un déséquilibre de la qualité de l’eau.

  • les Koïs peuvent détériorer les plantations si celles-ci n’ont pas été protégées (paniers + pierre de lave sur le dessus).


Les principales variétés de poisson d’eau froide pour bassin :

  • Le Koï (Cyprinus carpio) :

    Seigneurs du bassin, véritable institution chez les Japonais où ils sont associés aux divinités, ils symbolisent le courage, la longévité, le succès. Le Koï ou carpe Koï (le véritable nom étant NISHIKIGOI en japonais) est en fait issu de mutations chromatiques de notre carpe commune (également cyprinus carpio). Les carpes originaires des régions de l’Asie Centrale, ont transité par la Chine avant d’être introduites au Japon lors des invasions chinoises.

    Le berceau des Koï au Japon est situé dans la région de Niigata (photo ci-dessous) et remonte en 200 avant JC. Il s’agit d’une région montagneuse, recouverte de neige 2 à 3 mois par an. Les carpes étaient élevées pour l’alimentation des habitants. Pour passer l’hiver, elles étaient rentrées dans des « bassins » intérieurs.

    Au début du XIXème siècle, les éleveurs ont commencé à sélectionner les mutations de couleur qui sont apparues sur certaines carpes. Au cours du XXème siècle, le commerce des variétés colorées et sélectionnées s’est développé fortement.

    Il existe un grand nombre de types classiques de koi. A chaque couleur, chaque motif, correspond une dénomination japonaise. La disposition des écailles permet de répartir les Koï en trois sous-catégories :

    • Koï : entièrement recouvert d’écailles

    • Koï cuir ou Doitsu (croisement avec des carpes allemandes) : écailles présentes uniquement sur la ligne latérale comme sur la carpe de gauche ci dessous :

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    • Koï Ginrin : le corps est recouvert d’écailles présentant des facettes, donnant un aspect lumineux au poisson.


  • Les Koï unicolores (OGON) : blanc (Platinum ogon), jaune (Yamabuki ogon), orange (Orenji ogon)

  • Les Koï bicolores : marques rouges sur fond blanc (KOHAKU), tache ronde sur la tête (Tancho kohaku) symbolise le soleil levant, représentation du drapeau japonais. Fond noir ponctué de marques de couleur (UTSURI) : blanc (Shiro utsuri), rouge (Hi utsuri), jaunes (Ki utsuri).

  • Les Koï tricolores : marques rouges et noires sur fond blanc (TAISHO SANKE), marques rouges et blanches sur fond noir (SHOWA SANSHOKU) de façon générale.

Ces sélections sont à l’origine, chaque année au Japon, de nombreuses manifestations, expositions de grands concours de koi. Les prix varient selon la catégorie, la taille et la qualité des couleurs du koi.

Il existe de nombreuses qualités de Koï, les prix chez les vendeurs sont établis en fonction : de la provenance (Japon, Israël, Malaisie, Europe… ), de la taille du poisson, de la beauté des couleurs et de la forme du poisson. Les critères des éleveurs japonais sont les suivants : very high quality, high quality, standard. En France, on rencontre souvent une pseudo-classification avec des lettres de type AA, A, B… pas toujours très claire dans le commerce et mélangeant souvent les provenances, rendant ainsi confus le choix pour un néophyte.

Le Koï est un poisson rustique qui demande peu d’entretien s’il est dans de très bonnes conditions sanitaires (ce poisson nécessite une eau bien filtrée et oxygénée : jet, cascade…). Il peut vivre des dizaines d’années (entre 35 et 40 ans en France) et mesurer jusqu’à 1 m (au Japon, exceptionnel).

Pour les puristes les bassins à Koï sont réalisés sans plantation, les poissons devant être présentés de façon à ce que seul leur forme et leurs couleurs soient mises en valeur. Afin de bien s’épanouir dans leur nouvel environnement le bassin devra avoir au minimum une dizaine de m³. Il est conseillé de compter un m³ d’eau par poisson adulte. La profondeur sera comprise entre 1 et 2 mètre. Dans un bassin de dimensions plus modestes, il est bien sur possible d’introduire des poissons, leur développement sera cependant moins important et l’équilibre biologique sera plus fragile.

Le métabolisme des poissons fonctionne à merveille lorsque la température de l’eau est aux alentours de 20 °C (température rencontrée dans leur pays d’origine : l’Asie centrale).

Un Koï atteint la maturité sexuelle entre 3 et 5 ans. On peut différencier un Koï (mature) plus facilement pendant la période de frais (de mai à juin selon les années). La forme du corps et de la région ventrale (femelle plus arrondie, mâle plus longiligne), permet de les distinguer, ainsi que l’apparition de petits tubercules blancs discrets sur la tête du mâle. Les Koï se reproduisent dans des herbiers en bords de bassin. Bien souvent, ils dévorent aussitôt les œufs pondus ce qui évite bien heureusement une surpopulation du bassin et tous les risques qui en découlent.

Le facteur de réussite dans l’élevage des Koï réside donc dans la conception d’un bassin assez profond, suffisamment grand en fonction du nombre de pensionnaires souhaités à terme, dans lequel circule une eau parfaitement équilibrée et oxygénée, dont la qualité reste le plus stable possible toute l’année. Ce n’est qu’à ces conditions que vous aurez la joie, pendant de nombreuses années, de pouvoir admirer les magnifiques couleurs de vos poissons, observer leur rythme de vie, leurs habitudes. Parfaitement confiant en l’homme qui le sélectionne depuis des décennies, le Koï est un poisson parfaitement familier, et vous pourrez, avec un peu de patience, le caresser et lui donner à manger dans la main.
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