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Elle ne produit qu’un kilo de déchets par… an !

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Elle ne produit qu’un kilo de déchets par… an ! Empty Elle ne produit qu’un kilo de déchets par… an !

Message par victor Lun 28 Oct 2013 - 9:00

Elle ne produit qu’un kilo de déchets par… an !

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Béa Johnson est adepte du Zéro Déchet. Elle nous livre ses trucs pour vivre mieux, mais surtout avec moins…

Moins d’une bouteille de coca. Voilà la quantité de déchets que Béa, Française immigrée aux States, son mari Scott et leurs deux enfants Léo et Max produisent en… un an. Vous avez bien lu. Alors que le trottoir est parfois trop étroit pour accueillir vos sacs étriqués de 80 litres deux fois par semaine, Béa n’a pas plus d’un kilo de déchets annuels à confier au service Propreté de sa municipalité de Mill Valley, cossue, arborée et arty bourgade de la baie de San Francisco. Le tout, elle nous le jure, sans vivre comme un moine ascète et affamé dans un tipi au fond du jardin…

  • Le point de départ

    "Quand je suis tombée enceinte de mon mari Scott, raconte Béa, après des années de voyage autour du monde, j’ai voulu devenir une supermaman à l’américaine, comme on en voit à la télévision. Nous nous sommes donc installés à Pleasant Hill, banlieue résidentielle de San Francisco. Dans une maison contemporaine de 280 mètres carrés, avec de hauts plafonds, deux salons, un dressing, un garage pouvant abriter trois voitures et un bassin à carpes koï. Nous avions un 4X4, une immense télé et un chien. Nous remplissions deux réfrigérateurs, un lave-linge et un sèche-linge de taille industrielle chaque semaine. Scott a gravi les échelons de sa société, et l’argent n’était pas un problème pour nous. Nous multipliions les virées shopping - au moins une fois par semaine - et je pouvais m’offrir les cheveux de Barbie, un bronzage artificiel, des lèvres au collagène et un front botoxé. Je vivais mon rêve américain, et j’en affichais tous les signes extérieurs…"

  • Comme un malaise…

    Pourtant, y a comme un malaise latent. Un truc qui chagrine, mais qu’on tente d’étouffer. Un sentiment d’illusion permanente, qui se fait de plus en plus cristallin au fil du temps. "Nous semblions tout avoir; pourtant, les choses n’étaient pas toutes roses. J’avais 32 ans et, au fond de moi, j’étais terrifiée à l’idée que ma vie soit figée, immuable. Dans notre banlieue-dortoir, avec ses larges avenues et ses centres commerciaux, nous passions trop de temps à pied et pas assez en voiture…"

    La vie, plus animée, des capitales que Béa avait arpentées durant ses voyages, elle la retrouvera à Mill Valley, plus typé village-européen-près-du-centre que banlieue-américaine-idéalisée-embourgeoisée à la Wisteria Lane. Elle vend sa villa, et achète une maison, deux fois plus petite. Entre-temps, le déclic psychologique qui allait changer sa vie et celle de famille était intervenu.

  • Le déclic

    "C’est durant la période entre la vente de notre ancienne maison et l’achat de l’actuelle, lorsqu’on était installés temporairement dans un petit appartement avec le strict nécessaire, que j’ai réalisé qu’il fallait que je donne un gros coup de balai dans ma vie. Plus besoin de passer de longues heures à nettoyer la quinzaine de chaises que j’avais collectionnées pour meubler le coin cuisine, plus besoin de passer son temps libre à entretenir la pelouse. En échange, nous faisions des randonnées, partions à vélo, pique-niquions dans notre nouvelle région. Une libération !"

    Du coup, les affaires, stockées au garde-meubles, subissent un sévère écrémage : "80 % des affaires que nous avions accumulées, souvent pour des sommes folles et qui n’ont pas servi plus de trois fois ont été vendues ou offertes." Les Johnson vivaient avec moins, mais vivaient mieux. Le point de départ du Zéro Déchet.

  • On coupe la télé et on fait son dentifrice

    Dans sa démarche de simplification volontaire, la famille de Béa débranche la télé, annule ses abonnements à divers magazines et catalogues - "filtrer certains médias et leurs incitations à consommer, c’est très efficace" - et commence à pousser le développement à sa consommation de tous les jours, donc à ses déchets. Ils lisent Natural Capitalism, Cradle to Cradle, Nutrition et propagandes, louent Un jour sur Terre et Home. "Je me suis rendu compte qu’à travers le mythe du rêve américain, nous étions devenus des citoyens et des consommateurs irresponsables. Qu’étions-nous en train d’enseigner à Max et Léo ?"

    Aux grands maux, les grands remèdes. Scott démissionne, en pleine récession économique, et lance sa propre société de développement durable. Une longue traque au gaspi commence pour les Johnson. Elle les mènera à certains extrêmes ("Rendez-vous compte, à un moment j’en étais venue à chercher la mousse des arbres pour en faire du papier toilette ! Pour l’amour du ciel !"), des désillusions, des rééquilibrages.

    Aujourd’hui, la famille a trouvé son rythme, sans privation, et vit confortablement, sans oisiveté, avec le nécessaire. Elle réalise des économies, améliore son capital bonheur et sa santé, tout en consommant vert. Elle fait son dentifrice, sa crème de jour et rejette tout emballage. Elle ne produit qu’un litre de déchets annuels. Comment ? Dans son livre, Zéro Déchet, Béa Johnson détaille le long processus qu’elle et sa famille ont suivi.

    Notre dame, qui n’est pas l’écolo-bobo vainement utopiste que le cliché esquisse à ceux qui aiment les raccourcis, a accepté que l’on partage quelques-unes de ses astuces. C’est qu’elle est devenue, depuis, l’une des égéries du mouvement Ze ro Waste, dont elle parle avec bonheur et devoir, consciente que la planète ne se soulage pas seule.

    Le but n’est évidemment pas de mimer son mode vie point par point, mais de piocher dans, ou au moins savoir, qu’un autre mode de vie est possible. Vous n’en sortirez plus jamais les poubelles comme avant…

Source : La DH
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