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Deux adultes et six enfants de 2 à 19 ans: ils vivent à huit dans une caravane depuis un an à Hornu
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Deux adultes et six enfants de 2 à 19 ans: ils vivent à huit dans une caravane depuis un an à Hornu
Deux adultes et six enfants de 2 à 19 ans: ils vivent à huit dans une caravane depuis un an à Hornu
À l’arrière d’un quartier, un champ un peu à l’écart où paissent quelques brebis, parcouru par un chemin de terre. Au bout de cette route boueuse, une caravane. Dans cette caravane, Nathalie Dehon, 45 ans, vit avec son compagnon, Jonathan Vachaudez, 25 ans, et ses enfants, Jason (19 ans), Dylan (17 ans), Dorinda (16 ans), Timmy (11 ans), Nathan (4 ans) et Sandy (2 ans).
Cela fait plus d’un an qu’ils sont là. Une amie de cette mère de famille leur a permis de s’installer sur ce terrain. Nous nous trouvons à la rue Emile Vandervelde à Hornu.
Cette précision apparaît presque comme une ironie.
En observant le quotidien plus que précaire de cette famille nous reviennent à l’esprit les images du tristement célèbre documentaire d’Henry Storck ou, plus récemment, celles du film « La Merditude des Choses ».
Un générateur leur permet d’avoir de l’électricité. Ils n’ont en revanche pas d’eau courante et pour se laver et cuisiner, ils doivent se débrouiller avec de l’eau en bouteille achetée en grande surface qu’ils chauffent.
Pour se chauffer, ils n’ont en tout et pour tout que deux petits poêles au pétrole, qui ne servent pas à grand-chose, étant donné la mauvaise isolation des lieux. Sans parler du risque d’intoxication au monoxyde de carbone. Toute la petite famille dort chaque nuit sur des banquettes et va faire ses besoins dans une petite cabine au fond du terrain dont la porte ne tient plus.
Jusqu’il y a peu de temps, personne ne savait qu’ils étaient là. Dans son malheur, la mère de famille avait voulu conserver le peu de dignité qu’il lui restait.
« Je ne voulais pas qu’on sache que je vis dans une caravane… Et surtout, j’avais peur qu’on me prenne mes enfants, » confie cette dernière.
« Quand les gens nous voient sortir, ils ne regardent comme si on était des bêtes, » témoigne son fils, Jason.
Bien que les plus jeunes de ses enfants soient scolarisés, il semble que même le corps enseignant ait préféré fermer les yeux.
Mais les mois d’hiver revenant, et avec eux la menace de ce froid qui vous gèle le corps jusqu’à l’âme, elle s’est notamment confiée à Karl Delsarte (MR), un conseiller de l’opposition qui a été ému par son sort et a abordé le sujet au conseil de ce mardi soir.
Nathalie Dehon avait pourtant bien un logement au domaine Vincent Van Gogh à Boussu. Mais la pente vers le désarroi le plus éclatant est parfois plus glissante qu’on ne le croit. La mère de famille n’a plus été capable de payer son loyer. Pendant plusieurs mois, jusqu’à atteindre un arriéré de 3500 euros, qui a rapidement monté, les frais d’huissier s’ajoutant, à près de 6.000 euros. Puis, cela a été l’expulsion. « Je n’y arrivais plus. Je devais nourrir mes enfants, » a-t-elle expliqué.
Trouver un logement dans le privé ? Nathalie Dehon n’en aurait pas les moyens. Que ses enfants retournent vivre chez leur père, même provisoirement ? Ce n’est, apparemment, pas possible. Alors ils se serrent les coudes et espèrent, en attendant…
V.P.
Cela fait plus d’un an qu’ils sont là. Une amie de cette mère de famille leur a permis de s’installer sur ce terrain. Nous nous trouvons à la rue Emile Vandervelde à Hornu.
Cette précision apparaît presque comme une ironie.
En observant le quotidien plus que précaire de cette famille nous reviennent à l’esprit les images du tristement célèbre documentaire d’Henry Storck ou, plus récemment, celles du film « La Merditude des Choses ».
Un générateur leur permet d’avoir de l’électricité. Ils n’ont en revanche pas d’eau courante et pour se laver et cuisiner, ils doivent se débrouiller avec de l’eau en bouteille achetée en grande surface qu’ils chauffent.
Pour se chauffer, ils n’ont en tout et pour tout que deux petits poêles au pétrole, qui ne servent pas à grand-chose, étant donné la mauvaise isolation des lieux. Sans parler du risque d’intoxication au monoxyde de carbone. Toute la petite famille dort chaque nuit sur des banquettes et va faire ses besoins dans une petite cabine au fond du terrain dont la porte ne tient plus.
Jusqu’il y a peu de temps, personne ne savait qu’ils étaient là. Dans son malheur, la mère de famille avait voulu conserver le peu de dignité qu’il lui restait.
« Je ne voulais pas qu’on sache que je vis dans une caravane… Et surtout, j’avais peur qu’on me prenne mes enfants, » confie cette dernière.
« Quand les gens nous voient sortir, ils ne regardent comme si on était des bêtes, » témoigne son fils, Jason.
Bien que les plus jeunes de ses enfants soient scolarisés, il semble que même le corps enseignant ait préféré fermer les yeux.
Mais les mois d’hiver revenant, et avec eux la menace de ce froid qui vous gèle le corps jusqu’à l’âme, elle s’est notamment confiée à Karl Delsarte (MR), un conseiller de l’opposition qui a été ému par son sort et a abordé le sujet au conseil de ce mardi soir.
Nathalie Dehon avait pourtant bien un logement au domaine Vincent Van Gogh à Boussu. Mais la pente vers le désarroi le plus éclatant est parfois plus glissante qu’on ne le croit. La mère de famille n’a plus été capable de payer son loyer. Pendant plusieurs mois, jusqu’à atteindre un arriéré de 3500 euros, qui a rapidement monté, les frais d’huissier s’ajoutant, à près de 6.000 euros. Puis, cela a été l’expulsion. « Je n’y arrivais plus. Je devais nourrir mes enfants, » a-t-elle expliqué.
Trouver un logement dans le privé ? Nathalie Dehon n’en aurait pas les moyens. Que ses enfants retournent vivre chez leur père, même provisoirement ? Ce n’est, apparemment, pas possible. Alors ils se serrent les coudes et espèrent, en attendant…
V.P.
Source : LA Province
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