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[Édito] Mais que pourrait bien faire Facebook de WhatsApp ?

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[Édito] Mais que pourrait bien faire Facebook de WhatsApp ? Empty [Édito] Mais que pourrait bien faire Facebook de WhatsApp ?

Message par victor Sam 22 Fév 2014 - 13:19

[Édito] Mais que pourrait bien faire Facebook de WhatsApp ?

Alors même que le service de messagerie Viber a été racheté la semaine dernière pour la bagatelle de 900 millions de dollars, Facebook vient clairement de marquer l’industrie de la communication en déposant la somme historique de 16 milliards de dollars sur la table pour acquérir WhatsApp. Une opération-choc qui place désormais Facebook comme un futur leader de la messagerie. Mais pourquoi un tel emballement ? Le monde de la communication électronique serait-il devenu fou tout à coup ? Analyse.

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Une somme record à bien des égards

Il n’est pas rare que de grandes entreprises se lancent dans des opérations de rachat en déboursant des milliards de dollars. Parmi les acquisitions qui ont particulièrement marqué les esprits récemment, on pourra citer celle de la branche mobile de Motorola par Google, pour 12,5 milliards de dollars, ou encore celles de la branche mobile de Nokia et de Skype par Microsoft, pour respectivement 5,44 milliards et 8,5 milliards de dollars. On se souvient d’ailleurs que le rachat de Skype avait été critiqué, beaucoup s’interrogeant sur la pertinence d’une telle somme et sur la manière dont la firme rentabiliserait un tel achat.

Et pourtant, ces 8,5 milliards de dollars ne sont que peu de chose face au rachat que vient d’opérer Facebook sur WhatsApp. Peu d’acquisitions atteignent la somme vertigineuse de 16 milliards de dollars, 19 même si l’on veut être précis (3 milliards supplémentaires seront diffusés durant les quatre prochaines années). La question que l’on se pose d’emblée est donc de savoir ce que Facebook peut bien avoir à gagner en déboursant une somme aussi colossale.


70 % d'utilisateurs quotidiens

Il faut savoir tout d’abord que WhatsApp dispose de quelques statistiques qui le rendent à part. Il dispose d’environ 450 millions d’utilisateurs. Ce n’est évidemment pas un record, surtout face à un Facebook qui possède, lui, plus de 1,2 milliard de comptes actifs. Mais les utilisateurs de WhatsApp sont plus réguliers que ceux de Facebook : 70 % utilisent le service tous les jours, contre 62 % pour le réseau social. En outre, WhatsApp enregistre une croissance d’un million de nouveaux inscrits par jour.

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Mais de là à valoriser une telle société 16 voire 19 milliards de dollars ? Ce qu’il faut voir ici n’est pas tant l’état actuel du parc d’utilisateurs que le potentiel qui pourrait véritablement exploser. Selon BusinessInsider, qui cite des sources proches du dossier, Mark Zuckerberg aurait proposé à Jan Koum, PDG de WhatsApp, une relation qui fonctionnerait plutôt comme un partenariat, Koum étant appelé à siéger au conseil d’administration de Facebook. En outre, les choses se dérouleraient selon les conditions de Koum.

Car l’ironie de la situation est que Jan Koum a postulé chez Facebook il y a cinq ans, avant d’être débouté. Aujourd’hui, il se retrouve milliardaire avec la possibilité d’influer sur le développement d’une société incontournable. Et comme il l’annonce dans un billet explicatif sur le blog officiel de l’entreprise, le modèle commercial de WhatsApp restera strictement le même : pas de publicité et un abonnement de 79 centimes d’euro par an. Le réseau restera parfaitement indépendant et continuera de se développer de son propre côté.

Une indépendance similaire à celle d'Instagram

Pour Facebook, WhatsApp va donc continuer à se développer comme Instagram : à son rythme, avec ses idées, mais en profitant de « l’expertise, des ressources et de la croissance » de Facebook. Le nom même du service sera maintenu en l’état, tout comme les locaux de l’entreprise situés à Mountain View. Ce qui intéresse Facebook, c’est le rythme de la croissance de WhatsApp et ce que cela pourrait impliquer pour ses objectifs.

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Facebook croit fermement que WhatsApp ne mettra que peu de temps à atteindre le milliard d’utilisateurs. Il faut dire que l’application ne manque pas de qualités. Ainsi, comme nous l’avions relevé dans notre dossier, ou elle ressortait vainqueur de notre comparatif, elle est légère, rapide et répond parfaitement aux besoins de base que l’on pourrait avoir d’un tel service : statuts de distribution, messagerie de groupe, échanges de photos et de vidéos, de contacts, de position géographique et ainsi de suite. Puisqu’elle est disponible sur Android, iOS, Windows Phone ou encore BlackBerry, elle permet surtout de fournir un socle commun de fonctionnalités à un grand nombre d’utilisateurs avec un fonctionnement aussi simple que celui du SMS.

Un annuaire au potentiel explosif

Les synergies avec la propre messagerie Facebook pourraient donc être importantes dans l’avenir. Et il ne faut pas oublier que WhatsApp, en ne réclamant aucune création de compte, s’appuie sur le numéro de téléphone et l’identifiant unique de l’appareil mobile pour s’authentifier sur le réseau. Pour l’entreprise, ces données ne sont pas reliées à des données réellement personnelles car l’application ne demande pas de nom, prénom, adresse email ou information de ce type. Par contre, c’est le cas de Facebook, et puisque la dernière version de Messenger pour Android et iOS encourage l’utilisateur à renseigner son numéro de téléphone, le réseau social dispose d’une base annuaire de plus en plus complète.

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En outre, même si Facebook n’a pas l’intention de changer d’un iota le modèle commercial de WhatsApp, cela ne signifie pas pour autant que des fonctionnalités liées au réseau social ne feront pas leur apparition au bout d’un moment. Si la firme met en place des services qu’elle souhaite monétiser d’une manière ou d’une autre, WhatsApp sera un important débouché. Il ne s’agira pas de publicité, comme sur Instagram avec le cas des vidéos passant automatiquement en lecture, mais le rachat finira par se manifester tôt ou tard.

Facebook doit imposer WhatsApp

Mais ce que doit absolument réussir Facebook, c’est la diffusion de WhatsApp partout où il n’est pas encore bien implanté. Dans notre dossier sur les solutions de messagerie, nous relevions un problème commun à ces applications : en fonction des groupes, elles sont utilisées par les uns ou les autres. Facebook doit donc réussir le pari de faire de WhatsApp l’application de messagerie de référence, ce que la firme pourra d’autant mieux réaliser qu’elle dispose de puissants moyens pour en faire la promotion. Paradoxe de la situation : plus WhatsApp prendra le pouvoir, moins Facebook Messenger risque d’être populaire.

La promotion de l’application ne sera cependant pas suffisante. Si WhatsApp dispose des avantages sérieux que sont la disponibilité sur plusieurs plateformes, la simplicité et la rapidité, il manque en revanche d’autres fonctionnalités disponibles chez d’autres. Contrairement à un Viber ou un ChatOn par exemple, WhatsApp ne peut pas être utilisé sur un ordinateur. Le service ne dispose d’aucun client pour Windows, OS X et Linux, pas même d’une version web. On est donc loin d’une solution aussi pratique que peut l’être par exemple Libon d’Orange.

Facebook est maintenant un groupe spécialisé dans les communications

Mais si une partie des raisons de ce rachat reste pour l’instant dans le brouillard, il ne faut pas perdre de vue ce que Facebook s’est vraiment offert : un potentiel. Sur les quatre premières années de sa vie, le service a cumulé 419 millions d’utilisateurs actifs (connexion au moins une fois par mois), là où Facebook lui-même n’en avait cumulé que 145 millions. Un potentiel dont l’investisseur Sequoia Capital s’est d’ailleurs largement frotté les mains : ce fonds d’investissement aurait investi 8 millions de dollars dans WhatsApp, ce qui permettrait d’empocher finalement de 1,6 à 3,2 milliards de dollars selon The Verge.

Quoi qu’il en soit, Facebook n’est décidément plus à considérer comme un simple site. Il s’agit désormais d’un groupe disposant d’un nombre croissant d’outils puissants de communication. Avec WhatsApp, la firme ambitionne sans aucun doute de devenir la référence en matière d’échanges électroniques. Rien ne peut préparer toutefois à la réponse du public dans les années à venir et la bataille avec les solutions concurrentes, notamment celles populaires en Asie comme Line et WeChat, sera dans tous les cas intéressante.

Source : PC INpact
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