LIENS vers sites amis.
- Forum Chez Papy Xooit
- Forum Chez Papy II (F.A.)
- Cascade Amitié (Xooit)
- Forum Chez Anne et Elisa
- Les mordus du graphisme
- Dan La France mon beau pays
- blogspot de Tessy
- Dan Flânerie Orléanaise
- Centerblog Moïsette
- Overblog Moïsette
- Chez Abob52
- PTILOUIS MACONNERIE SERVICES
- PTILOUIS JARDIN AU NATUREL
Like/Tweet/+1
Prendre des photos de ses plats au resto, bientôt interdit?
Page 1 sur 1
Prendre des photos de ses plats au resto, bientôt interdit?
Prendre des photos de ses plats au resto, bientôt interdit?
Ne vous étonnez pas de voir un appareil photo barré en bas de la carte de certains cuisiniers. Plusieurs chefs s'agacent de voir des clients, téléphone en main, prendre des photos de leurs plats pour les poster sur les réseaux sociaux. Gilles Goujon, chef trois étoiles à L'Auberge du vieux puits à Fontjoncouse, dans l'Aude, en France, prend l'exemple de son oeuf de poule "pourri" de truffes. "Si les gens le prennent en photo coupé et l'envoient sur les réseaux sociaux, ça enlève la surprise". "On enlève aussi un peu ma propriété intellectuelle, on peut être copié", se plaint le chef. Sans compter qu'une "photo prise avec un smartphone pas terrible est rarement bonne". "Ca ne donne pas la meilleure image de notre travail. C'est embêtant", poursuit-il.
"L'émotion ça ne se photographie pas, ça reste dans la mémoire"
En Belgique, on n'est pas aussi tranché. Alain Bianchin, chef étoilé à la Villa Lorraine, regrette parfois que certains plats ne soient pas dégustés bien chauds. "Oui ça me dérange un peu, pour certains plats, l'effet de surprise n'y est plus, par contre pour se le remémorer plus tard OK, mais la cuisine qu'on essaye de donner c'est une cuisine où on a des émotions, et l'émotion ça ne se photographie pas, ça reste dans la mémoire", explique-t-il à notre journaliste Vanessa Costanzo.
Un flash, voire des trépieds en plein restaurant
Les chefs français ne sont pas les seuls à se plaindre. Dans le New York Times, des chefs de la "Grosse pomme" dénonçaient récemment l'attitude de certains clients, debout sur leur chaise pour prendre la meilleure photo possible, qui utilisent le flash, voire des trépieds en plein restaurant. Conséquence: quelques-uns interdisent aux clients de prendre des clichés. "Beaucoup de gens" prennent des photos, "c'est compliqué d'interdire", confie Gilles Goujon. "Je cherche une phrase à écrire (sur le menu, ndlr), mais je n'ai pas encore trouvé la bonne formule, qui ne soit pas choquante".
"On tweete, on like, on commente, on répond. Et le plat est froid"
"Avant, ils faisaient des photos de famille, de la grand-mère, et maintenant on fait des photos de plat", note-t-il. "C'est gratifiant, mais nous sommes une maison où il y a peu d'éclairage, donc il faut le flash. Et puis, si à chaque plat, c'est du 'Stop, on arrête tout' ou du 'Il faut refaire la photo trois fois'...". "On tweete, on like, on commente, on répond. Et le plat est froid", lâche-t-il encore.
"Si vous êtes avec votre amoureux, soit ça le fait marrer soit il fait la gueule", prévient-il. "Il y a des moments pour tout. (...) On essaie de créer une parenthèse dans la vie de nos clients. Pour ça, il faut déconnecter du portable".
"Il faut que les chefs soient au top tous les jours"
Mais "on ne va pas cracher dans la soupe. On est conscient de ce que ça apporte", relève le chef. "Les chefs, plus on parle d'eux, mieux c'est", juge de son côté Stéphane Riss, du blog Cuisiner en ligne. "Les photos, c'est un accélérateur de visibilité et donc de chiffre d'affaires". Les réseaux sociaux, c'est "une publicité gratuite" pour les chefs, estime le blogueur, présent sur Facebook, Twitter, Instagram, Google +, Pinterest. En revanche, "il faut que les chefs soient au top tous les jours, car il suffit d'une erreur, et elle part sur internet".
Mais c'est aussi de la publicité gratuite...
"Il faut vivre avec son temps!", se résigne quant à lui David Toutain, chef chouchou des critiques, qui a ouvert son restaurant en décembre à Paris., dit-il. "Je pense que les réseaux sociaux m'ont aidé au début et m'aident toujours. Ca nous fait de la pub". Quand il était chef à l'Agapé substance, des clients venus de Nouvelle-Zélande lui avaient expliqué qu'ils connaissaient sa cuisine, sans l'avoir goûtée... grâce aux réseaux sociaux.
"L'émotion ça ne se photographie pas, ça reste dans la mémoire"
En Belgique, on n'est pas aussi tranché. Alain Bianchin, chef étoilé à la Villa Lorraine, regrette parfois que certains plats ne soient pas dégustés bien chauds. "Oui ça me dérange un peu, pour certains plats, l'effet de surprise n'y est plus, par contre pour se le remémorer plus tard OK, mais la cuisine qu'on essaye de donner c'est une cuisine où on a des émotions, et l'émotion ça ne se photographie pas, ça reste dans la mémoire", explique-t-il à notre journaliste Vanessa Costanzo.
Un flash, voire des trépieds en plein restaurant
Les chefs français ne sont pas les seuls à se plaindre. Dans le New York Times, des chefs de la "Grosse pomme" dénonçaient récemment l'attitude de certains clients, debout sur leur chaise pour prendre la meilleure photo possible, qui utilisent le flash, voire des trépieds en plein restaurant. Conséquence: quelques-uns interdisent aux clients de prendre des clichés. "Beaucoup de gens" prennent des photos, "c'est compliqué d'interdire", confie Gilles Goujon. "Je cherche une phrase à écrire (sur le menu, ndlr), mais je n'ai pas encore trouvé la bonne formule, qui ne soit pas choquante".
"On tweete, on like, on commente, on répond. Et le plat est froid"
"Avant, ils faisaient des photos de famille, de la grand-mère, et maintenant on fait des photos de plat", note-t-il. "C'est gratifiant, mais nous sommes une maison où il y a peu d'éclairage, donc il faut le flash. Et puis, si à chaque plat, c'est du 'Stop, on arrête tout' ou du 'Il faut refaire la photo trois fois'...". "On tweete, on like, on commente, on répond. Et le plat est froid", lâche-t-il encore.
"Si vous êtes avec votre amoureux, soit ça le fait marrer soit il fait la gueule", prévient-il. "Il y a des moments pour tout. (...) On essaie de créer une parenthèse dans la vie de nos clients. Pour ça, il faut déconnecter du portable".
"Il faut que les chefs soient au top tous les jours"
Mais "on ne va pas cracher dans la soupe. On est conscient de ce que ça apporte", relève le chef. "Les chefs, plus on parle d'eux, mieux c'est", juge de son côté Stéphane Riss, du blog Cuisiner en ligne. "Les photos, c'est un accélérateur de visibilité et donc de chiffre d'affaires". Les réseaux sociaux, c'est "une publicité gratuite" pour les chefs, estime le blogueur, présent sur Facebook, Twitter, Instagram, Google +, Pinterest. En revanche, "il faut que les chefs soient au top tous les jours, car il suffit d'une erreur, et elle part sur internet".
Mais c'est aussi de la publicité gratuite...
"Il faut vivre avec son temps!", se résigne quant à lui David Toutain, chef chouchou des critiques, qui a ouvert son restaurant en décembre à Paris., dit-il. "Je pense que les réseaux sociaux m'ont aidé au début et m'aident toujours. Ca nous fait de la pub". Quand il était chef à l'Agapé substance, des clients venus de Nouvelle-Zélande lui avaient expliqué qu'ils connaissaient sa cuisine, sans l'avoir goûtée... grâce aux réseaux sociaux.
Source : RTLinfo
Sujets similaires
» Pensez à prendre en photo les papillons de votre jardin
» Une université chinoise interdit aux étudiants de se suicider
» Il interdit aux femmes de porter des sous-vêtements à l'église
» Bruxelles: on lui a interdit de déposer 1.000 euros sur son compte car… il a l'air louche
» Pas évident de prendre le bus quand on est en chaise roulante
» Une université chinoise interdit aux étudiants de se suicider
» Il interdit aux femmes de porter des sous-vêtements à l'église
» Bruxelles: on lui a interdit de déposer 1.000 euros sur son compte car… il a l'air louche
» Pas évident de prendre le bus quand on est en chaise roulante
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|