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Les grandes tailles débarquent à la Fashion week
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Les grandes tailles débarquent à la Fashion week
Les grandes tailles débarquent à la Fashion week
Dans la multitude de défilés à la Fashion week de New York, un show joyeux et coloré a suscité vendredi beaucoup d'intérêt: il était consacré aux "grandes tailles", une première au Lincoln Center.
Dans l'univers ultra-filiforme de la Semaine de la mode, où les tailles 0 (32/34) sont la norme, Eden Miller, créatrice new-yorkaise aux rondeurs joyeusement assumées, a présenté six mannequins voluptueuses (taille 44 et au-delà), pour un mini défilé sexy et glamour. Couleurs vives, gros imprimés, longue robe aux rayures horizontales, "je voulais frapper fort", a-t-elle confié, radieuse après le défilé. "Je voulais montrer des femmes belles, sexy, à l'aise dans leur corps. Je ne suis pas du genre excusez-moi", a ajouté la créatrice, costumière depuis 25 ans, qui a lancé sa marque Cabiria, tailles 12 à 24 (42 à 56), en avril dernier.
"J'espère que j'ai fait assez bien pour ouvrir la porte à d'autres", a ajouté cette passionnée, toujours prête à raconter comment elle travaille sur les coupes, les biais, la silhouette, avec à l'esprit le souci de mettre en valeur le corps des femmes qui lui ressemblent. Le "Box" du Lincoln Center, la plus petite des salles de défilé, était comble pour l'occasion: stylistes, responsables d'agences de mannequins grandes tailles, acheteuses spécialisées, journalistes, fashionistas un peu rondes, avaient toutes fait le détour pour cette première particulièrement joyeuse.
"C'est un pas immense pour l'industrie de la mode", commentait Meaghan O'Connor, une styliste new-yorkaise. "Du jamais vu en 70 ans de Fashion week!" "Un succès instantané qui a pris un temps infini", ajoutait plus pondérée Susan Georget, qui travaille depuis 30 ans pour l'agence de mannequins grandes tailles MSA, dont venaient les jeunes femmes du défilé. "Nous avons tellement attendu, avancé à tout petit pas, mais cela solidifie notre place dans le secteur de la mode. Nous avons toujours eu pour objectif de faire partie de la mode, d'être prises au sérieux", ajoutait-elle.
"Enfin on nous remarque"
"Enfin on nous remarque", déclarait aussi en riant Aimee Cheshire, PDG de Madison plus select, spécialisée dans la mode pour femmes fortes. "C'est un rêve, la validation de ce que nous attendions depuis des années. Le secteur de la mode doit maintenant le prendre en compte, car elle (Eden Miller) représente 60% des femmes aux Etats-Unis". Eden Miller faisait partie de six designers sélectionnés et présentés par le Fashion Law Institute, qui conseille et aide de petits créateurs talentueux n'ayant pas les moyens de se produire seuls.
Son arrivée à la Fashion week s'est fait presque par accident. "Elle a été choisie d'abord pour son talent", a rappelé le professeur Susan Scafidi, du Fashion Law Institute. "Je n'ai réalisé que plus tard que Cabiria serait la première collection grandes tailles à être présentée sous les tentes du Lincoln Center", a-t-elle précisé à l'AFP, fière désormais d'avoir écrit "l'histoire par accident" et d'aider ainsi "les grandes tailles à sortir du placard".
Eden Miller porte une cinquantaine de tatouages, dont une chauve-souris, un rat, deux coccinelles et un scarabé sur les bras, des serpents sur les mollets. Elle espère que son défilé, en offrant une petite place aux grandes tailles à la Fashion week fera date, dans un pays où la moyenne des femmes font une taille 44 (14). "J'espère vraiment que les collections dont la qualité les qualifie pour la Fashion week, mais qui en ont été exclues parce qu'elles sont destinées aux femmes fortes, seront invitées" à l'avenir, comme les autres, a-t-elle confié. A Milan, c'est déjà le cas depuis plusieurs années, avec les défilés d'Elena Miro. "Je serai là l'an prochain", voulait croire Victoria Lee, 22 ans, l'une des mannequins qui portait pour Cabiria un tailleur rouge et noir. Mais Susan Georget restait prudente. Dans les années 90, rappelait-elle, "nous croyions déjà être au bout de nos peines".
Dans l'univers ultra-filiforme de la Semaine de la mode, où les tailles 0 (32/34) sont la norme, Eden Miller, créatrice new-yorkaise aux rondeurs joyeusement assumées, a présenté six mannequins voluptueuses (taille 44 et au-delà), pour un mini défilé sexy et glamour. Couleurs vives, gros imprimés, longue robe aux rayures horizontales, "je voulais frapper fort", a-t-elle confié, radieuse après le défilé. "Je voulais montrer des femmes belles, sexy, à l'aise dans leur corps. Je ne suis pas du genre excusez-moi", a ajouté la créatrice, costumière depuis 25 ans, qui a lancé sa marque Cabiria, tailles 12 à 24 (42 à 56), en avril dernier.
"J'espère que j'ai fait assez bien pour ouvrir la porte à d'autres", a ajouté cette passionnée, toujours prête à raconter comment elle travaille sur les coupes, les biais, la silhouette, avec à l'esprit le souci de mettre en valeur le corps des femmes qui lui ressemblent. Le "Box" du Lincoln Center, la plus petite des salles de défilé, était comble pour l'occasion: stylistes, responsables d'agences de mannequins grandes tailles, acheteuses spécialisées, journalistes, fashionistas un peu rondes, avaient toutes fait le détour pour cette première particulièrement joyeuse.
"C'est un pas immense pour l'industrie de la mode", commentait Meaghan O'Connor, une styliste new-yorkaise. "Du jamais vu en 70 ans de Fashion week!" "Un succès instantané qui a pris un temps infini", ajoutait plus pondérée Susan Georget, qui travaille depuis 30 ans pour l'agence de mannequins grandes tailles MSA, dont venaient les jeunes femmes du défilé. "Nous avons tellement attendu, avancé à tout petit pas, mais cela solidifie notre place dans le secteur de la mode. Nous avons toujours eu pour objectif de faire partie de la mode, d'être prises au sérieux", ajoutait-elle.
"Enfin on nous remarque"
"Enfin on nous remarque", déclarait aussi en riant Aimee Cheshire, PDG de Madison plus select, spécialisée dans la mode pour femmes fortes. "C'est un rêve, la validation de ce que nous attendions depuis des années. Le secteur de la mode doit maintenant le prendre en compte, car elle (Eden Miller) représente 60% des femmes aux Etats-Unis". Eden Miller faisait partie de six designers sélectionnés et présentés par le Fashion Law Institute, qui conseille et aide de petits créateurs talentueux n'ayant pas les moyens de se produire seuls.
Son arrivée à la Fashion week s'est fait presque par accident. "Elle a été choisie d'abord pour son talent", a rappelé le professeur Susan Scafidi, du Fashion Law Institute. "Je n'ai réalisé que plus tard que Cabiria serait la première collection grandes tailles à être présentée sous les tentes du Lincoln Center", a-t-elle précisé à l'AFP, fière désormais d'avoir écrit "l'histoire par accident" et d'aider ainsi "les grandes tailles à sortir du placard".
Eden Miller porte une cinquantaine de tatouages, dont une chauve-souris, un rat, deux coccinelles et un scarabé sur les bras, des serpents sur les mollets. Elle espère que son défilé, en offrant une petite place aux grandes tailles à la Fashion week fera date, dans un pays où la moyenne des femmes font une taille 44 (14). "J'espère vraiment que les collections dont la qualité les qualifie pour la Fashion week, mais qui en ont été exclues parce qu'elles sont destinées aux femmes fortes, seront invitées" à l'avenir, comme les autres, a-t-elle confié. A Milan, c'est déjà le cas depuis plusieurs années, avec les défilés d'Elena Miro. "Je serai là l'an prochain", voulait croire Victoria Lee, 22 ans, l'une des mannequins qui portait pour Cabiria un tailleur rouge et noir. Mais Susan Georget restait prudente. Dans les années 90, rappelait-elle, "nous croyions déjà être au bout de nos peines".
Source : 7s7
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