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Le cheval, une formidable "usine à anticorps"
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Le cheval, une formidable "usine à anticorps"
Le cheval, une formidable "usine à anticorps"
Des centaines de chevaux sont au centre d'une nouvelle affaire de fraude en France. Ils n'étaient pas destinés à la filière alimentaire mais à la fabrication de médicaments.
Au centre de cette nouvelle fraude, on trouve des centaines de chevaux qui ont servi au groupe pharmaceutique Sanofi Pasteur, non pour des tests de laboratoire, mais bien pour fabriquer des médicaments destinés à sauver des vies humaines. Il s’agit en l’occurrence de "sérums équins purifiés" , ou anticorps contre la rage, le tétanos et le venin de serpent. "Ce sont des médicaments, des produits biologiques qui sont injectés à des gens en danger de mort", a déclaré à ce propos Alain Bernal, porte-parole de Sanofi Pasteur, division vaccins du groupe.
Deux questions - au moins - se posent : à quel niveau et pourquoi des équidés s’avèrent-ils particulièrement utiles dans la production de médicaments et dans quelle mesure, suite à ce processus, deviennent-ils impropres à la consommation au point de présenter un éventuel danger pour la santé humaine ?
La sérothérapie à base de sang de cheval
"Nous rentrons dans le cadre de la sérothérapie, ici à base de sang de cheval , nous explique Laurent Gillet, chargé de cours en vaccinologie aux Facultés vétérinaires de Liège. Connaissant l’efficacité des anticorps, on se sert ici de ceux d’autres organismes. Il s’agit d’immuniser des chevaux, qui présentent l’avantage d’avoir un grand volume de sang et donc de fabriquer beaucoup d’anticorps. Dans des situations d’urgence, on peut ainsi disposer d’anticorps préformés et les administrer pour sauver la vie de patients en danger de mort, que ce soit contre la rage, le tétanos ou le venin de serpent. On procède de la sorte parce que cela prendrait trop de temps au système immunitaire de développer sa propre réponse. C’est une façon de gagner du temps, mais aussi de sauver des personnes immunodéprimées incapables de produire ces anticorps."
"Le cheval est une usine à anticorps , confirme le porte-parole de Sanofi Pasteur. On le vaccine, l’organisme du cheval va générer des anticorps dans le sang. On extrait le sang, on extrait les anticorps, on les purifie et ensuite, cela devient un produit pharmaceutique." Les animaux sont utilisés pendant une durée de trois ans environ avant d’être revendus par le laboratoire qui stipule, dans le certificat, qu’ils ne peuvent pas intégrer la filière alimentaire, mais qu’ils sont destinés aux loisirs ou aux écoles vétérinaires.
Un danger théoriquement quasi nul
Seconde question : la polyvaccination de ces chevaux peut-elle induire la présence de résidus qui les rendrait impropres à la consommation, voire dangereux pour la santé humaine ? Sans avoir pu prendre connaissance des détails de cette fraude qu’ils désapprouvent ni des produits précis injectés, les professeurs de la Faculté vétérinaire que nous avons interrogés s’accordent tous pour dire que, théoriquement, le risque pour la santé humaine "est minime" voire "quasi nul" . Mais non nul, sinon, pourquoi écarter ces chevaux de la filière alimentaire ? "Non parce qu’il y a un danger mais par principe de précaution" , répond Sanofi Pasteur à cette question.
Quant aux inquiétudes éventuelles des consommateurs belges, l’Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire (Afsca) a fait savoir que la Belgique n’était pas concernée par cette nouvelle enquête.
Au centre de cette nouvelle fraude, on trouve des centaines de chevaux qui ont servi au groupe pharmaceutique Sanofi Pasteur, non pour des tests de laboratoire, mais bien pour fabriquer des médicaments destinés à sauver des vies humaines. Il s’agit en l’occurrence de "sérums équins purifiés" , ou anticorps contre la rage, le tétanos et le venin de serpent. "Ce sont des médicaments, des produits biologiques qui sont injectés à des gens en danger de mort", a déclaré à ce propos Alain Bernal, porte-parole de Sanofi Pasteur, division vaccins du groupe.
Deux questions - au moins - se posent : à quel niveau et pourquoi des équidés s’avèrent-ils particulièrement utiles dans la production de médicaments et dans quelle mesure, suite à ce processus, deviennent-ils impropres à la consommation au point de présenter un éventuel danger pour la santé humaine ?
La sérothérapie à base de sang de cheval
"Nous rentrons dans le cadre de la sérothérapie, ici à base de sang de cheval , nous explique Laurent Gillet, chargé de cours en vaccinologie aux Facultés vétérinaires de Liège. Connaissant l’efficacité des anticorps, on se sert ici de ceux d’autres organismes. Il s’agit d’immuniser des chevaux, qui présentent l’avantage d’avoir un grand volume de sang et donc de fabriquer beaucoup d’anticorps. Dans des situations d’urgence, on peut ainsi disposer d’anticorps préformés et les administrer pour sauver la vie de patients en danger de mort, que ce soit contre la rage, le tétanos ou le venin de serpent. On procède de la sorte parce que cela prendrait trop de temps au système immunitaire de développer sa propre réponse. C’est une façon de gagner du temps, mais aussi de sauver des personnes immunodéprimées incapables de produire ces anticorps."
"Le cheval est une usine à anticorps , confirme le porte-parole de Sanofi Pasteur. On le vaccine, l’organisme du cheval va générer des anticorps dans le sang. On extrait le sang, on extrait les anticorps, on les purifie et ensuite, cela devient un produit pharmaceutique." Les animaux sont utilisés pendant une durée de trois ans environ avant d’être revendus par le laboratoire qui stipule, dans le certificat, qu’ils ne peuvent pas intégrer la filière alimentaire, mais qu’ils sont destinés aux loisirs ou aux écoles vétérinaires.
Un danger théoriquement quasi nul
Seconde question : la polyvaccination de ces chevaux peut-elle induire la présence de résidus qui les rendrait impropres à la consommation, voire dangereux pour la santé humaine ? Sans avoir pu prendre connaissance des détails de cette fraude qu’ils désapprouvent ni des produits précis injectés, les professeurs de la Faculté vétérinaire que nous avons interrogés s’accordent tous pour dire que, théoriquement, le risque pour la santé humaine "est minime" voire "quasi nul" . Mais non nul, sinon, pourquoi écarter ces chevaux de la filière alimentaire ? "Non parce qu’il y a un danger mais par principe de précaution" , répond Sanofi Pasteur à cette question.
Quant aux inquiétudes éventuelles des consommateurs belges, l’Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire (Afsca) a fait savoir que la Belgique n’était pas concernée par cette nouvelle enquête.
Source : La Libre
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