Julie Gayet: «Je suis la fiancée du président»

L'actrice aurait invoqué sa liaison pour obtenir une escorte policière.

L’histoire d’amour entre Julie Gayet et François Hollande, rendue publique en janvier, n’a toujours pas été officialisée par les intéressés. Et ce malgré la parution dans «Voici» vendredi dernier de photos d’eux dans les jardins privés de l’Elysée qui ont mis le Palais dans tous ses états. Or si elle refuse d’endosser le rôle de première dame devant les caméras, l’actrice de 42 ans ne cache plus qu’elle aime le président.

Le nom de Sarkozy cité

Julie Gayet aurait ainsi, à en croire «Valeurs actuelles», répété «je suis la fiancée du président» lorsqu’elle avait demandé l’aide de gendarmes après une course-poursuite avec des paparazzis début novembre. Les motards n’avaient pas été sensibles à sa demande. Ils ont décrit la scène dans le détail à leur hiérarchie, expliquant que Julie Gayet, très énervée, avait encore menacé, devant leur refus d’obtempérer, d’en référer en haut lieu.

Une anecdote qui amusera sans doute Nicolas Sarkozy, qui se plait à rire des déboires conjugaux de son rival, selon plusieurs sources. Le nom de l’ancien président est par ailleurs évoqué dans le cadre de l’enquête menée par l’Elysée afin de démasquer la taupe qui a pris les clichés de Gayet et Hollande publiées par «Voici».

Cinq suspects

Le «Canard enchaîné» révèle en effet que l’Elysée pense qu’une taupe à la solde de Nicolas Sarkozy est à l’origine de ces photos. Pourquoi lui? Elles ont transité par l’agence du photographe attitré de l’ancien président avant d’être vendues à «Voici». Cinq personnes seraient suspectées d’en être les auteurs. Toutes ont accès aux appartements privés de Hollande d’où les photos semblent avoir été prises. Le Palais est convaincu qu’elles n’ont pas été réalisées de l’extérieur, contrairement à ce qu’affirme la rédaction en chef du magazine. Les photos ont été retournées horizontalement afin de brouiller les pistes sur l’angle de la prise de vue. Julie Gayet aurait en outre confirmé, reconnaissant les vêtements qu’elle portait ce jour-là, que les clichés avaient été faits un dimanche de septembre.