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La viande accusée de favoriser le cancer: les professionnels ripostent

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La viande accusée de favoriser le cancer: les professionnels ripostent Empty La viande accusée de favoriser le cancer: les professionnels ripostent

Message par victor Mar 27 Oct 2015 - 8:53

La viande accusée de favoriser le cancer: les professionnels ripostent

La viande accusée de favoriser le cancer: les professionnels ripostent 1305995

Saucisses, jambon, hot-dogs, corned beef, et dans une moindre mesure, les viandes à l'exception de la volaille, pourraient favoriser le cancer, selon une étude internationale qui a suscité une levée de boucliers chez les professionnels de la viande des grands pays producteurs.

En se basant sur plus de 800 études, le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), l'agence cancer de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), a classé lundi la viande transformée, essentiellement la charcuterie, dans la catégorie des agents "cancérogènes pour l'homme", tandis que les viandes rouges - qui, selon le CIRC, incluent le porc et le veau - ont été classées comme "probablement cancérogènes".

Parmi les cancers les plus fréquemment associés à la viande figurent le cancer colorectal et, dans une moindre mesure, les cancers de la prostate et du pancréas, selon l'étude.

Les produits de viande transformée incluent également les lanières de bœuf séché, les viandes en conserve et les préparations et les sauces à base de viande, selon le CIRC qui ne mentionne pas en revanche les hamburgers.

Le fait de ranger les charcuteries, et autres viandes transformées, dans le groupe des agents qui sont causes de cancer, comme le tabac ou l'amiante, ne veut pas pour autant dire qu'ils sont aussi dangereux.

Selon les estimations les plus récentes d'un organisme de recherche indépendant, 34.000 décès par cancer par an environ dans le monde seraient imputables à une alimentation riche en charcuteries, contre un million de décès par cancer par an imputables au tabac, 600.000 à l'alcool et plus de 200.000 à la pollution atmosphérique.

Selon des données provenant d'une dizaine d'études, "chaque portion de 50 grammes de viande transformée consommée tous les jours augmente le risque de cancer colorectal de 18%", tandis que ce risque pourrait augmenter de 17% pour chaque portion de 100 grammes de viande consommée par jour.

Le CIRC reconnait toutefois qu'on "ne sait pas encore bien comment la viande rouge et la viande transformée accroissent le risque de cancer", même si des présomptions pèsent sur le rôle du fer (présent dans le sang contenu dans la viande). Les modes de conservation tout comme les modes de cuisson à haute température pourraient également contribuer au risque cancérogène mais, souligne le CIRC, "leur rôle n'est pas encore parfaitement compris".

Les auteurs de l'évaluation ne recommandent pas pour autant une alimentation végétarienne, relevant que les régimes végétariens et les régimes carnés ont "des avantages et des inconvénients différents pour la santé". La viande fournit des protéines, du fer, du zinc et des vitamines B.

L'existence d'un lien entre viande ou charcuterie et cancer colorectal était déjà connue mais elle n'avait pas été établie par une agence de l'ONU.


- Des 'chiffres triturés' -


"Cela ne signifie pas que vous devez arrêter de manger de la viande rouge ou transformée. Mais si vous en mangez beaucoup, vous devriez peut-être penser à réduire" a estimé le Pr Tim Key, épidémiologiste au centre britannique de recherche sur le cancer.

L'évaluation du CIRC a été immédiatement rejetée par la filière de la viande, déjà accusée de favoriser le réchauffement climatique.

"Il est clair" que de "nombreux" auteurs de l'évaluation "ont trituré les données pour obtenir un résultat bien précis" a réagi l'Institut nord-américain de la viande (NAMI) qui représente l'interprofession du secteur.

"Il est inapproprié d'attribuer n'importe quel facteur unique à un risque accru de cancer. C'est un sujet très complexe qui peut dépendre d'une combinaison de bien d'autres facteurs comme l'âge, la génétique, le régime alimentaire, l'environnement et le style de vie", a jugé le Centre de liaison des industries transformatrices de viande de l'UE.

En France, premier producteur européen de viande bovine, la FNSEA, premier syndicat agricole, relève que même si "la consommation excessive de viande n'est certainement pas à promouvoir", il est possible de "se faire plaisir et avoir un équilibre nutritionnel" en combinant viande et légumes.

L'Australie, un des plus grands exportateurs de viande au monde, a balayé mardi le rapport, jugeant "grotesque" de comparer saucisses et cigarettes. "Cesser de consommer tout ce qui est décrit comme cancérogène par l'OMS reviendrait à retourner dans sa grotte", a encore déclaré le ministre australien de l'Agriculture, Barnaby Joyce.

Des associations végétariennes étaient en revanche satisfaites, affirmant que "les protéines animales ne sont pas bonnes" pour l'homme.

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Message par victor Mar 27 Oct 2015 - 9:35

La viande (sauf la volaille) et les charcuteries déclarées cancérigènes: les producteurs du monde entier tentent de discréditer l’OMS

La viande accusée de favoriser le cancer: les professionnels ripostent 1306264

A travers le monde, la levée de boucliers est générale chez les professionnels de la viande des grands pays producteurs, après la publication hier lundi d'une étude scientifique internationale accusant la viande rouge et charcuterie d'augmenter le risque de cancer.

En se basant sur plus de 800 études, le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), l'agence cancer de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), a classé lundi les charcuteries et autres viandes transformées dans la catégorie des agents "cancérigènes pour l'homme", aux côtés du tabac ou de l'amiante, tandis que les viandes rouges -selon le CIRC, toutes les viandes qui ne sont pas de la volaille- ont été classée comme "probablement cancérigènes".



Accusations de manipulation des données

Aux Etats-Unis, premier producteur mondial de viande bovine, les professionnels du secteur fourbissaient leurs armes depuis des semaines, en proposant des analyses avant même la publication de l'étude du CIRC. "Il est clair" que de "nombreux" auteurs de l'évaluation "ont trituré les données pour obtenir un résultat bien précis", a réagi l'Institut nord-américain de la viande (NAMI).



La viande parmi les 940 produits classés probablement cancérigènes

Industriels américains comme charcutiers français soulignent que la viande n'est que l'un des quelque 940 produits, des plus divers, classés probablement cancérigènes par l'agence spécialisée de l'OMS. "Si l'on s'en tenait juste à la liste (...) du CIRC, il serait clair que le simple fait de vivre sur Terre serait un risque de cancer", riposte l'Association des industriels américains de la viande.


Le cancer trop complexe pour être attribué à un aliment ?

Sur le fond, le NAMI souligne que "la science a montré que le cancer est une maladie complexe qui n'est pas provoquée par de simples aliments". Un argument repris quasiment à l'identique par les industriels européens. "Il est inapproprié d'attribuer n'importe quel facteur unique à un risque accru de cancer. C'est un sujet très complexe qui peut dépendre d'une combinaison de bien d'autres facteurs comme l'âge, la génétique, le régime alimentaire, l'environnement et le style de vie", détaille dans un communiqué le Centre de liaison des industries transformatrices de viande de l'UE.


Des bénéfices nutritionnels ?

Autre argument repris à l'unisson: l'intérêt nutritionnel de la viande. Au Brésil, second producteur mondial de boeuf, les industriels exportateurs insistent sur "les bénéfices nutritionnels pour la santé humaine qu'apporte la consommation de viande rouge et d'autres protéines".


Pas la viande cancérigène, mais sa cuisson ?

Même si "la consommation excessive de viande n'est certainement pas à promouvoir", il est possible de "se faire plaisir et avoir un équilibre nutritionnel" dans des repas combinant viande et légumes, fait écho Xavier Beulin, président de la FNSEA, premier syndicat agricole français. "La viande en elle-même ne pose aucune difficulté. Le problème vient des produits carnés dans lesquels on ajoute des additifs comme les nitrates et les nitrites" qui peuvent devenir cancérigènes à la cuisson, affirme l'Institut national de la viande d'Uruguay, qui souligne aussi le manque de fibres à l'effet protecteur dans l'alimentation moderne.


Une question de quantités ?

En France, premier producteur européen de viande bovine, l'interprofession Interbev et la fédération des charcutiers insistent sur le problème des quantités. Selon l'étude, le risque de cancer colorectal pourrait augmenter de 17% pour chaque portion de 100 grammes de viande consommée par jour, et de 18% pour chaque portion de 50 grammes de charcuterie. Or, la consommation moyenne en France est de 52,5 grammes/jour/habitant, et de 35 grammes pour la charcuterie.



"Grotesque" de comparer saucisses et cigarettes

"Non, on ne devrait pas faire de comparaison avec les cigarettes", a déclaré à la radio publique le ministre australien de l'Agriculture, Barnaby Joyce. "Comparer saucisses et cigarettes, tout cela est bien sûr grotesque." "Il ne faut pas trop s'enflammer et se dire que l'on va mourir d'un cancer du côlon si on mange une saucisse parce que ce n'est pas le cas." "Il n'y a aucune raison de croire que manger du boeuf et de l'agneau dans le cadre d'un régime sain et équilibré par portion de 100 à 200 grammes trois à quatre fois par semaine (...) augmentera le risque de cancer", indique Meat and Livestock Australia, association professionnelle de la filière bovine dans un communiqué pour la promotion de la viande rouge. Les Australiens figurent parmi les plus gros consommateurs de viande au monde… et l'Australie a aussi le 8ème plus haut taux de cancer du côlon au monde, selon le World Cancer Research Fund.



Les Européens mangent de moins en moins de viande, contrairement aux pays émergeants

"Les éleveurs (français, ndlr) doivent se demander si tout ça est bien sérieux, alors qu'ils connaissent les plus grandes difficultés", malgré la production de "races à très haute valeur ajoutée", regrette M. Beulin. Les pays industrialisés ont vu leur consommation de viande reculer ces dernières années, sous l'effet de la crise économique mais aussi de critiques sur l'impact de la viande sur la santé et l'environnement. En revanche, la consommation mondiale a nettement augmenté grâce aux pays émergents, Brésil et Chine en tête. La consommation a bondi de 15% entre 2008 et 2014 en Chine, tandis qu'elle reculait dans les mêmes proportions dans l'Union européenne, selon l'établissement public FranceAgriMer.

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