La vie rêvée des cigognes blanches !

Le 8 août 2012, la Suisse avait équipé pour la première fois, la cigogne Amelios II, d'un émetteur, afin de suivre son parcours migratoire vers le sud.

Grâce aux émetteurs satellites, la société "Cigogne Suisse" analyse les changements de comportement migratoire des cigognes blanches. En effet, nombre d'entre elles ne migrent plus vers l'Afrique occidentale pour passer l'hiver, mais s'arrêtent en Espagne à l'automne. C'est là qu'elles hivernent. Elles se nourrissent dans les rizières, mais avant tout dans les décharges.

A ce jour, il n’a pas été possible de déterminer la cause exacte du comportement migratoire modifié.

Il y a un demi-siècle, des cigognes blanches d’Afrique du nord ont été importées dans les pays d’Europe occidentale dans le but de reconstituer les populations qui, à l’époque, avaient quasiment disparu. Les gènes des oiseaux élevés en volières se retrouvent probablement à l’heure actuelle chez de nombreuses cigognes européennes. Influencent-ils peut-être l’itinéraire ou la distance migratoire ? Quel est le rôle du changement climatique ? Le projet «SOS Cigogne – la migration en mutation» devrait nous apporter une réponse.

A Planckendael, chaque année, les cigognes reviennent nicher. Cette année, les soigneurs ont dénombré pas moins de 53 nids! Pour l'un d'eux, il héberge cinq bébés !

Les petits ont été bagués (Une bague alu de l'Institut des Sciences Naturelles de Belgique et une bague du parc de Planckendael). Certains oiseaux ont reçu également une puce afin de pouvoir suivre leur migration grâce à un GPS intégré.

La population des cigognes blanches augmente d'année en année.