Invasion de lapins dans les parcs

Les sympathiques bestioles créent de gros dégâts dans les plantations.

Dès la fin du printemps, les parcs sont souvent pris d’assaut par des centaines de lapins. Et si les enfants en raffolent, les services des espaces verts sont, par contre, beaucoup moins enthousiastes.

"Il y a une petite invasion !", reconnaît David D’Ose, du service des espaces verts de Schaerbeek. Au parc Josaphat, la situation est particulièrement problématique. "En ce moment, on plante des fleurs et elles sont mangées après un ou deux jours. C’est décourageant", explique David D’Ose.

Lutter contre ces rongeurs, mignons mais nuisibles, s’avère très difficile. Car bien entendu, la chasse est interdite en milieu urbain et il est hors de question de placer des pièges à lapins. "Ce serait trop dangereux pour les visiteurs."

Reste les prédateurs naturels du lapin. Mais ils sont peu nombreux. "Il y a bien les renards et les furets, présents dans le parc, qui les chassent mais c’est insuffisant", explique l’agent des espaces verts, qui rejette l’idée d’en introduire plus dans le parc. "Ce serait un danger pour la biodiversité. Par contre, on attend la myxomatose avec impatience (maladie souvent mortelle pour le lapin et qui se développe en automne : NDLR)." Seule solution dès lors : protéger au mieux les plantations.

Le problème ne touche pas que le seul parc Josaphat. Au parc de Laeken, on est également assailli par des centaines de ces rongeurs. À certains endroits, ils ont totalement fait disparaître les plantations et la couverture végétale.