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Google Chrome ou la crainte d'un navigateur Big Brother ?
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Google Chrome ou la crainte d'un navigateur Big Brother ?
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Google a dû revoir les conditions d’utilisation de Chrome pour le moins opaques, après les protestations d’utilisateurs. Cette erreur réparée, l’inquiétude porte sur l’exploitation des données que Google collecte via la barre de navigation Omnibox.
Deux jours après sa sortie, Google Chrome fait déjà tiquer les défenseurs de la vie privée, notamment après la lecture des conditions générales d'utilisation du navigateur (CGU).
Elles précisaient, dans un premier temps, que Google s'arrogeait « une licence permanente, irrévocable, mondiale, gratuite et non exclusive permettant de reproduire, modifier et distribuer » n'importe quel contenu que l'internaute aurait envoyé via son navigateur. Les CGU indiquaient, par ailleurs, que ce contenu pouvait être mis à disposition d'autres sociétés partenaires de Google.
De nombreux utilisateurs ont immédiatement pointé les dérives de ce type de formulation. Du coup, le moteur de recherche a rapidement fait marche arrière. Modifiées, les CGU précisent maintenant que l'internaute conserve le copyright et tous les autres droits qu'il détient sur le contenu qu'il soumet, poste ou affiche via Chrome.
« Afin de simplifier les choses pour nos utilisateurs, nous essayons d'utiliser le même cadre légal pour un grand nombre de nos produits », a justifié Google dans une déclaration à News.com. « Quelquefois, comme dans le cas de Google Chrome, ce cadre comprend des termes qui ne s'appliquent pas correctement à l'utilisation de ce produit. »
2% des requêtes non validées conservées
Autre source d'inquiétude : l'Omnibox, la barre de navigation et de recherche intelligente de Chrome. Si l'utilisateur ne change pas les paramètres par défaut, autrement dit s'il garde la fonctionnalité de suggestion de mots-clés et laisse Google comme moteur de recherche par défaut, la société pourra connaître tout ce qui est tapé dans le navigateur, même si l'utilisateur ne valide pas sa requête.
Et Google a bien l'intention d'exploiter ces données : un porte-parole a confirmé que le moteur de recherche conserverait environ 2 % des requêtes, auxquelles seront associées l'adresse IP de l'ordinateur sur lequel elles ont été tapées. En théorie, cela signifie que si un internaute tape l'adresse d'un site dans la barre Omnibox puis se ravise, donc ne valide pas cette adresse et l'efface, son action laissera malgré tout des traces sur les serveurs de Google.
Pour éviter cela, il faut soit choisir un moteur de recherche par défaut autre que celui de Google, soit désactiver la fonction de suggestion de mots-clés. Une autre possibilité est aussi de naviguer en mode privé.
Peter Eckersley, membre de l'association américaine de défense de la vie privée Electronic Frontier Foundation (EFF), se montre malgré tout critique : « Nous sommes inquiets de voir Chrome devenir un nouveau tapis roulant géant qui déverse encore plus d'informations sur nos usages du web dans les coffres de données de Google », note-t-il. « Google en sait déjà beaucoup sur ce que tout le monde pense à un moment donné. »
Google Chrome ou la crainte d'un navigateur Big Brother ?
Par Estelle Dumout, publié le 4 septembre 2008
Google a dû revoir les conditions d’utilisation de Chrome pour le moins opaques, après les protestations d’utilisateurs. Cette erreur réparée, l’inquiétude porte sur l’exploitation des données que Google collecte via la barre de navigation Omnibox.
Deux jours après sa sortie, Google Chrome fait déjà tiquer les défenseurs de la vie privée, notamment après la lecture des conditions générales d'utilisation du navigateur (CGU).
Elles précisaient, dans un premier temps, que Google s'arrogeait « une licence permanente, irrévocable, mondiale, gratuite et non exclusive permettant de reproduire, modifier et distribuer » n'importe quel contenu que l'internaute aurait envoyé via son navigateur. Les CGU indiquaient, par ailleurs, que ce contenu pouvait être mis à disposition d'autres sociétés partenaires de Google.
De nombreux utilisateurs ont immédiatement pointé les dérives de ce type de formulation. Du coup, le moteur de recherche a rapidement fait marche arrière. Modifiées, les CGU précisent maintenant que l'internaute conserve le copyright et tous les autres droits qu'il détient sur le contenu qu'il soumet, poste ou affiche via Chrome.
« Afin de simplifier les choses pour nos utilisateurs, nous essayons d'utiliser le même cadre légal pour un grand nombre de nos produits », a justifié Google dans une déclaration à News.com. « Quelquefois, comme dans le cas de Google Chrome, ce cadre comprend des termes qui ne s'appliquent pas correctement à l'utilisation de ce produit. »
2% des requêtes non validées conservées
Autre source d'inquiétude : l'Omnibox, la barre de navigation et de recherche intelligente de Chrome. Si l'utilisateur ne change pas les paramètres par défaut, autrement dit s'il garde la fonctionnalité de suggestion de mots-clés et laisse Google comme moteur de recherche par défaut, la société pourra connaître tout ce qui est tapé dans le navigateur, même si l'utilisateur ne valide pas sa requête.
Et Google a bien l'intention d'exploiter ces données : un porte-parole a confirmé que le moteur de recherche conserverait environ 2 % des requêtes, auxquelles seront associées l'adresse IP de l'ordinateur sur lequel elles ont été tapées. En théorie, cela signifie que si un internaute tape l'adresse d'un site dans la barre Omnibox puis se ravise, donc ne valide pas cette adresse et l'efface, son action laissera malgré tout des traces sur les serveurs de Google.
Pour éviter cela, il faut soit choisir un moteur de recherche par défaut autre que celui de Google, soit désactiver la fonction de suggestion de mots-clés. Une autre possibilité est aussi de naviguer en mode privé.
Peter Eckersley, membre de l'association américaine de défense de la vie privée Electronic Frontier Foundation (EFF), se montre malgré tout critique : « Nous sommes inquiets de voir Chrome devenir un nouveau tapis roulant géant qui déverse encore plus d'informations sur nos usages du web dans les coffres de données de Google », note-t-il. « Google en sait déjà beaucoup sur ce que tout le monde pense à un moment donné. »
Avec Ina Fried, pour CNET News.com
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