Le risque d'AVC peut être réduit grâce à un nouvel anticoagulant

Le risque d'accident cardo-vasculaire (AVC) peut être réduit grâce à une nouvel anticoagulant, indiquent mardi Le Soir et La Dernière Heure.

Le traitement a démontré son efficacité face à la solution de référence, indique La DH.

Depuis des années, les médicaments utilisés sont des anti-vitamines K, qui permettent de régler la coagulation, ce qui diminue le risque de caillots. Le plus courant est la warfarine, connue par les patients sous le nom de Syntrom, ajoute Le Soir.

Grâce à ce traitement, le risque d'AVC est diminué de près de 70% mais son inconvénient est qu'il peut entraîner le péril inverse, soit l'hémorragie.

Le traitement pour les personnes souffrant de fibrillation auriculaire (arythmie) pourrait dès lors bientôt être supplanté par l'apixaban, qui, s'il est commercialisé prendra le nom d'Eliquis, précise La Dernière Heure.

Selon l'étude menée sur 18.201 malades, le nouveau traitement des laboratoires Bristol-Myers et Pfizer a permis de mettre en avant une nouvelle molécule capable de réduire la fréquence des AVC de 21% chez un patient. Le risque d'hémorragie a également diminué de 31% alors que le nombre de décès a chuté de 11%. L'AVC hémorragique a quant à lui été réduit de moitié, détaillent les deux quotidiens.

Au total, 1.034 hôpitaux de 39 pays, dont la Belgique, ont contribué à cette étude. Les résultats ont été présentés lors de la réunion de la Société européenne de cardiologie qui se tient depuis dimanche à Paris et qui rassemble 40.000 cardiologues. (belga/dl)