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Votre chat aussi ressent la douleur

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Votre chat aussi ressent la douleur Empty Votre chat aussi ressent la douleur

Message par victor Dim 17 Nov 2013 - 10:07

Votre chat aussi ressent la douleur

Votre chat aussi ressent la douleur 5288808c3570aa4f7907e7ed

La perte d’appétit, la tendance à l’isolement peut alerter sur la présence d’une souffrance

Nos chats sont de bien beaux comédiens, des bons simulateurs… et souvent aussi les rois des dissimulations et du camouflage…

Reste cependant que dans cette espèce aussi, la douleur est une réalité même si elle s’exprime différemment que ce que nous avons l’habitude de constater dans d’autres espèces.

Apprendre à décrypter les signaux de douleur pour ensuite trouver la parade de l’apaisement… Tel sera notre défi pour ce dimanche !

La douleur est une expérience sensitive et émotionnelle désagréable, subjective et individuelle et les variations de ressenti et de degré de souffrance sont bien existantes, tant dans l’espèce féline que dans l’espèce humaine. Aucune grille d’évaluation de la douleur n’existe réellement aujourd’hui en médecine vétérinaire pour s’appuyer sur de vrais repères standards.

Mais les vétérinaires, tout comme leurs assistantes, sont relativement unanimes à affirmer que le comportement félin observé dans bien des situations est le meilleur indicateur de la présence ou non d’une douleur chez le chat.

Les principaux paramètres physiologiques mesurables (comme la température corporelle, les fréquences cardiaques et respiratoires) ne sont pas de véritables indicateurs fiables de la douleur éventuellement ressentie.

La tension artérielle pourrait être une piste de détection de la douleur car elle est en corrélation directe avec le stress chez le chat…

Et il est facile de comprendre que la douleur engendre un stress non négligeable chez le chat.

Une bonne connaissance des comportements adoptés par l’individu en situation normale est importante pour décrypter et décoder les signaux d’alerte sur une potentielle douleur ressentie par le chat examiné ou impliqué dans le process.

Les chats qui éprouvent de la douleur sont généralement silencieux et ont la mine inquiète.. Certains propriétaires leur trouvent même parfois le front plissé !

Interprétation anthropomorphique ou réelle observation.. cette indication amène cependant souvent le possesseur du chat à se poser les bonnes questions.

Le chat qui ressent de la douleur, dépendant de la localisation de cette dernière, peut être amené à pousser des cris ou miauler, grogner et siffler si on l’approche ou si on le force à bouger.

La perte d’appétit , la tendance à l’isolement et à l’éloignement d’autres congénères peut également alerter sur la présence d’une souffrance quelconque qui amène le félin à se protéger de tout désagrément.

Selon la localisation de la douleur, la manifestation féline sera variable : le chat qui souffre d’une douleur au niveau de la tête gardera très souvent cette dernière penchée.

Si la douleur implique la zone thoracique ou abdominale, on retrouve le féline en position accroupie ou encore roulé en boule. Les douleurs au dos conduisent le chat à se coucher en décubitus latéral (sur le côté), le dos voûté.

Dans le cas d’une douleur bien circonscrite et localisée, on observe que le chat se lèche constamment sur la zone incriminée. Une douleur à un membre provoque habituellement une boiterie, ou le maintien du membre endolori plié.

Une grosse douleur peut amener le chat à manifester un comportement insensé et à faire des tentatives désespérées pour se sauver.

Si on touche ou palpe un endroit douloureux, l’animal peut réagir immédiatement et avec violence.

Ainsi, lors de l’examen clinique d’un chat atteint d’arthrose chronique, le félin n’aura guère tendance à se manifester ni à vocaliser.

En revanche, toute manipulation d’une articulation douloureuse sera sans nul doute couronnée d’une réaction rapide de morsure…

Un chat qui souffre d’une douleur chronique peut avoir une apparence négligée et se comporter de façon très différente de la normale. Il se recroqueville sur ses membres, la tête et le cou courbés, et il émet un cri distinctif ou des sifflements et des crachotements. Ses oreilles sont aplaties. Il laisse voir la peur d’être manipulé et il peut avoir un mouvement de recul.

Lorsque la douleur est intense, le chat peut manifester de l’essoufflement, une augmentation de la fréquence cardiaque et une dilatation de la pupille. Bref, on le constate.. la douleur s’observe, se manifeste… Il est tout simplement nécessaire de bien connaître les manifestations de cette dernière.

Les recherches scientifiques, les développements pharmaceutiques offrent aujourd’hui un arsenal de substances permettant chez le chat de limiter la douleur et de la gérer au mieux dans un objectif simple de faire retrouver un certain confort à notre petit félin.

Certains comportements sont également à proscrire, alors qu’ils ne sont souvent posés que dans un esprit positif pour le compagnon à quatre pattes : ainsi, lors de blessures diverses chez le chat, bien que la tendance serait forcément de le charger de pansements protecteurs, il faut savoir que laisser le chat sans aucune protection lui ôte le stress de se voir ainsi affubler de bandages bien désagréables.

Il a été observé par exemple chez les chattes après stérilisation que la pose d’un pansement sur la plaie augmentait le taux de cortisol (un indicateur du stress) de 200 %. Ne vous étonnez donc pas de récupérer votre petite chatte après cette intervention de convenance avec une plaie bien propre et désinfectée mais sans grand bandage ou protection.

Un simple petit pansement limite le stress imposé.. et permet ainsi au félin de bien mieux gérer la situation…

Votre chat n’est donc pas insensible à la douleur… votre vétérinaire en est conscient et dispose des molécules médicamenteuses capables de canaliser cette souffrance. Mais il aura besoin de votre aide pour détecter les moments d’inconfort lié à l’apparition de cette sensation fort peu agréable…

Alors, apprenez à connaître votre compagnon à quatre pattes… pour l’aider à vivre mieux encore…
Source : La DH
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