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Que font les stars ? Hugues Aufray conduit son tracteur
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Que font les stars ? Hugues Aufray conduit son tracteur
Que font les stars ? Hugues Aufray conduit son tracteur
A bientôt 84 ans, le chanteur passe un été studieux. Il tourne un film pour la première fois de puis cinquante ans et commence sa carrière de sculpteur ! Question vacances, cela sera pour plus tard dans sa ferme en Ardèche.
Qui peut bien chanter Bob Dylan dans ce mas provençal, perdu dans les champs d’oliviers et le brouhaha des cigales? Bon sang, mais c’est bien sûr, Hugues Aufray! Le troubadour folk passe une grosse semaine dans les Alpilles pour jouer dans « Avis de mistral », le nouveau film de Rose Bosch, la réalisatrice de « la Rafle ». « Mon premier film à 83 ans, rigole le barde tout de blanc barbu et chevelu. J’avais fait trois jours de tournage il y a plus de cinquante ans avec Bardot et Clouzot sur la Vérité. Mais ce dernier était tellement odieux que je lui ai dit : Soit je vous fous mon poing dans la gueule, soit je me barre. Je suis parti, et je n’ai jamais refait de cinéma. »
Le décor est campé. Hugues Aufray ne parle pas à demi-mot, ni ne fait les choses à moitié. Si on retrouve le chanteur en acteur, c’est grâce à Jean Reno, qui tient le rôle principal du film. « J’ai suggéré Hugues Aufray car, dans le film, je suis un ancien baba qui est rejoint par ses vieux copains motards, explique l’acteur. C’était l’homme de la situation, un clin d’œil à notre adolescence, mais aussi une énergie et une générosité rares. Hugues aime la vie, les gens, et c’est un exemple de longévité dans un métier à risques comme le nôtre. »
Sur le tournage, de Charlotte de Turckheim à la réalisatrice, tout le monde avoue son admiration pour un homme qui fait vingt ans de moins que son âge, et qui continue à fourmiller de projets. Après le tournage, il enchaîne sur quelques concerts de son « Troubadour Tour », l’écriture d’une autobiographie, d’un manifeste, puis la préparation d’une nouvelle tournée pour 2014, avec un orchestre symphonique d’enfants… « J’ai encore tellement de choses à faire, lance-t-il. J’espère avoir le temps. »
Cet été est très particulier, l’été de toutes les premières. « 2013 est une année qui me porte bonheur », reconnaît-il. Le 2 juillet, il a été nommé chevalier de la Légion d’honneur par le président de la République. « J’aurais rêvé de la recevoir en même temps que Bob Dylan, avoue-t-il. Je suis content qu’il l’ait finalement, je n’aurais pas compris que je l’aie et pas lui. Cela peut faire mégalo, mais je l’ai acceptée pour mon grand-père, mon père, mon frère, qui ont fait la guerre, se sont engagés dans la Résistance. Ce sont eux qui auraient dû l’avoir. Je l’ai prise pour eux. »
Autre grande première, Hugues Aufray expose ses sculptures au musée Maillol, à Banyuls-sur-Mer (Pyrénées-Orientales). « Je réalise mon rêve. J’ai toujours voulu être sculpteur, depuis l’âge de 11-12 ans, mais mon père a refusé que je fasse les Beaux-Arts. Il a fallu attendre que j’aie 70 ans pour qu’une amie, qui dirige ce musée, me dise qu’il n’était pas trop tard pour faire de la sculpture. J’ai travaillé depuis pour apprendre, et j’expose pour la première fois. Lors du vernissage, j’ai éprouvé une grande émotion. Je continue pour en faire d’autres. »
Car Hugues Aufray part rarement en vacances. « Depuis 1966, je n’en ai jamais pris au sens strict du mot. J’ai amené ma femme, d’origine marocaine, et mes enfants au Maroc une fois, pour qu’ils voient le pays de leurs ancêtres. Et une fois nous sommes allés à Ibiza. Mais sinon, je suis peu parti. Il faut dire que je suis toujours en tournée, toute l’année. Les vacances, pour moi, c’est être dans ma ferme en Ardèche. Lever à 5 ou 6 heures, je prends le tracteur, je remets la terre en état. Tout le monde croit que je suis un grand voyageur, mais non, je suis un paysan. »
Où sera-t-il le 18 août, pour son 84e anniversaire? « Je n’en ai aucune idée. Vous savez, les anniversaires, c’est bien pour les enfants, plus à mon âge… Mais je n’ai pas peur de la mort, car j’ai eu la chance d’avoir vécu. Un gosse de 21 ans qui se tue en sortant de boîte, mon frère qui se suicide à 26 ans alors qu’il a une grande carrière devant lui, ce n’est pas possible. Mais moi, j’ai eu le bonheur de passer le cap Horn et de vivre plus vieux que mes parents. Je prends tout ce qui vient. »
Qui peut bien chanter Bob Dylan dans ce mas provençal, perdu dans les champs d’oliviers et le brouhaha des cigales? Bon sang, mais c’est bien sûr, Hugues Aufray! Le troubadour folk passe une grosse semaine dans les Alpilles pour jouer dans « Avis de mistral », le nouveau film de Rose Bosch, la réalisatrice de « la Rafle ». « Mon premier film à 83 ans, rigole le barde tout de blanc barbu et chevelu. J’avais fait trois jours de tournage il y a plus de cinquante ans avec Bardot et Clouzot sur la Vérité. Mais ce dernier était tellement odieux que je lui ai dit : Soit je vous fous mon poing dans la gueule, soit je me barre. Je suis parti, et je n’ai jamais refait de cinéma. »
Le décor est campé. Hugues Aufray ne parle pas à demi-mot, ni ne fait les choses à moitié. Si on retrouve le chanteur en acteur, c’est grâce à Jean Reno, qui tient le rôle principal du film. « J’ai suggéré Hugues Aufray car, dans le film, je suis un ancien baba qui est rejoint par ses vieux copains motards, explique l’acteur. C’était l’homme de la situation, un clin d’œil à notre adolescence, mais aussi une énergie et une générosité rares. Hugues aime la vie, les gens, et c’est un exemple de longévité dans un métier à risques comme le nôtre. »
Sur le tournage, de Charlotte de Turckheim à la réalisatrice, tout le monde avoue son admiration pour un homme qui fait vingt ans de moins que son âge, et qui continue à fourmiller de projets. Après le tournage, il enchaîne sur quelques concerts de son « Troubadour Tour », l’écriture d’une autobiographie, d’un manifeste, puis la préparation d’une nouvelle tournée pour 2014, avec un orchestre symphonique d’enfants… « J’ai encore tellement de choses à faire, lance-t-il. J’espère avoir le temps. »
Cet été est très particulier, l’été de toutes les premières. « 2013 est une année qui me porte bonheur », reconnaît-il. Le 2 juillet, il a été nommé chevalier de la Légion d’honneur par le président de la République. « J’aurais rêvé de la recevoir en même temps que Bob Dylan, avoue-t-il. Je suis content qu’il l’ait finalement, je n’aurais pas compris que je l’aie et pas lui. Cela peut faire mégalo, mais je l’ai acceptée pour mon grand-père, mon père, mon frère, qui ont fait la guerre, se sont engagés dans la Résistance. Ce sont eux qui auraient dû l’avoir. Je l’ai prise pour eux. »
Autre grande première, Hugues Aufray expose ses sculptures au musée Maillol, à Banyuls-sur-Mer (Pyrénées-Orientales). « Je réalise mon rêve. J’ai toujours voulu être sculpteur, depuis l’âge de 11-12 ans, mais mon père a refusé que je fasse les Beaux-Arts. Il a fallu attendre que j’aie 70 ans pour qu’une amie, qui dirige ce musée, me dise qu’il n’était pas trop tard pour faire de la sculpture. J’ai travaillé depuis pour apprendre, et j’expose pour la première fois. Lors du vernissage, j’ai éprouvé une grande émotion. Je continue pour en faire d’autres. »
Car Hugues Aufray part rarement en vacances. « Depuis 1966, je n’en ai jamais pris au sens strict du mot. J’ai amené ma femme, d’origine marocaine, et mes enfants au Maroc une fois, pour qu’ils voient le pays de leurs ancêtres. Et une fois nous sommes allés à Ibiza. Mais sinon, je suis peu parti. Il faut dire que je suis toujours en tournée, toute l’année. Les vacances, pour moi, c’est être dans ma ferme en Ardèche. Lever à 5 ou 6 heures, je prends le tracteur, je remets la terre en état. Tout le monde croit que je suis un grand voyageur, mais non, je suis un paysan. »
Où sera-t-il le 18 août, pour son 84e anniversaire? « Je n’en ai aucune idée. Vous savez, les anniversaires, c’est bien pour les enfants, plus à mon âge… Mais je n’ai pas peur de la mort, car j’ai eu la chance d’avoir vécu. Un gosse de 21 ans qui se tue en sortant de boîte, mon frère qui se suicide à 26 ans alors qu’il a une grande carrière devant lui, ce n’est pas possible. Mais moi, j’ai eu le bonheur de passer le cap Horn et de vivre plus vieux que mes parents. Je prends tout ce qui vient. »
Source : Le Parisien
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